Comme disait Dave, ce ne sont pas nos dernières news qui vont donner l'envie soudaine de sauter sur son lit et regarder fixement le voisin par la fenêtre la langue bien pendante en éclatant de rire, à se pisser dessus. Bon je vous rassure, ce n'est pas non plus la réaction que vous allez avoir en écoutant ce petit album du grand Muddy Waters, mais il est possible qu'un soir de solitude il vous redonne un peu de pêche.
Tout d'abord je dois vous avouer que le choix d'un album en particulier a été difficile. Il faut dire qu'il en a sorti une bonne quarantaine ! Et pour un novice en blues comme moi , pas facile de préférer un album à un autre. J'ai finalement tranché, en piochant Hard Again qui se veut dépouillé, pour revenir au racine du blues.
Mais avant tout autre chose qui est ce Monsieur Waters ? Et bien c'est avec Robert Johnson et Bo Diddley, l'inventeur du Blues electric. Né en 1915, il perd sa mère alors qu'il avait 3 ans. Il se fait élever par sa grand-mère et travaille très tôt dans les plantations du delta du Mississipi. Là-bas le Blues de rue, si l'on peut dire, est déjà bien ancré dans les moeurs. Une corde fixée sur un baton , un bout de métal que l'on tape sur un cailloux suffisent à créer une musique sur laquelle on peut chanter à tour de rôle. C'est probablement les esclaves noirs qui ont introduit ce style. Waters séduit par cette ambiance se met à l'harmonica puis à la guitare dès l'age de 13 ans. Il commence ensuite sa carrière de bluesman dans les années 1940 aux côtés du producteur Alan Lomax.
Hard Again est sorti en 1977, produit par Johnny Winter, un guitariste connu depuis peu ayant joué à Woodstock'69, puis aux côtés de Jimmy Hendrix ou encore Jim Morrison. A cette époque on peut déjà tracer une longue carrière derrière Muddy. Il a influencé la plupart des groupes de Rock des années 60-70. Petite anecdote, les Rolling Stones on tiré leur nom d'une chanson de Waters nommée Rollin'Stone (un qualificatif courant dans le blues). Jimmy Hendrix s'est d'ailleurs inspiré et a repris certains de ses singles. Le CD démarre sur une chanson qui va vous faire sourire, Mannish Boy. Avant le cliché il y a l'originale. Voici la chanson qui a mis sur le devant de la scène ce vieil héritage du Blues : "I'm a maaaan / I'm a Hoochie Coochie Man !". Ensuite s'enchaînent les chansons que j'écoute uniformément. Elles diffusent une humeur très positive. Le vent de l'harmonica interpellé par les pentatoniques des guitares à cordes métalliques, et le piano bar diffusent leur parfum. Tandis que Muddy Waters se confond dans le flot avec sa voix expérimentée et ses phrasés rythmés par le soleil. Un savoureux témoignage de l'émancipation de tout un peuple.
Un extrait:
La chanson qui va vous faire sourire ...
Tout d'abord je dois vous avouer que le choix d'un album en particulier a été difficile. Il faut dire qu'il en a sorti une bonne quarantaine ! Et pour un novice en blues comme moi , pas facile de préférer un album à un autre. J'ai finalement tranché, en piochant Hard Again qui se veut dépouillé, pour revenir au racine du blues.
Mais avant tout autre chose qui est ce Monsieur Waters ? Et bien c'est avec Robert Johnson et Bo Diddley, l'inventeur du Blues electric. Né en 1915, il perd sa mère alors qu'il avait 3 ans. Il se fait élever par sa grand-mère et travaille très tôt dans les plantations du delta du Mississipi. Là-bas le Blues de rue, si l'on peut dire, est déjà bien ancré dans les moeurs. Une corde fixée sur un baton , un bout de métal que l'on tape sur un cailloux suffisent à créer une musique sur laquelle on peut chanter à tour de rôle. C'est probablement les esclaves noirs qui ont introduit ce style. Waters séduit par cette ambiance se met à l'harmonica puis à la guitare dès l'age de 13 ans. Il commence ensuite sa carrière de bluesman dans les années 1940 aux côtés du producteur Alan Lomax.
Hard Again est sorti en 1977, produit par Johnny Winter, un guitariste connu depuis peu ayant joué à Woodstock'69, puis aux côtés de Jimmy Hendrix ou encore Jim Morrison. A cette époque on peut déjà tracer une longue carrière derrière Muddy. Il a influencé la plupart des groupes de Rock des années 60-70. Petite anecdote, les Rolling Stones on tiré leur nom d'une chanson de Waters nommée Rollin'Stone (un qualificatif courant dans le blues). Jimmy Hendrix s'est d'ailleurs inspiré et a repris certains de ses singles. Le CD démarre sur une chanson qui va vous faire sourire, Mannish Boy. Avant le cliché il y a l'originale. Voici la chanson qui a mis sur le devant de la scène ce vieil héritage du Blues : "I'm a maaaan / I'm a Hoochie Coochie Man !". Ensuite s'enchaînent les chansons que j'écoute uniformément. Elles diffusent une humeur très positive. Le vent de l'harmonica interpellé par les pentatoniques des guitares à cordes métalliques, et le piano bar diffusent leur parfum. Tandis que Muddy Waters se confond dans le flot avec sa voix expérimentée et ses phrasés rythmés par le soleil. Un savoureux témoignage de l'émancipation de tout un peuple.
Un extrait:
La chanson qui va vous faire sourire ...
2 Comments:
Bonjour monsieur Charles,
Je vais inaugurer mon premier passage sur ce blog en étant désagréable (c'est tellement bon).
J'ai repéré trois fautes dans ces quelques mots, chose impardonnable et insolente envers ton public exquis et délicat que je me permet de représenter :
- "annecdote" (horreur)
- "Tandy que" (malheur)
- "ryhmés" ("t" t'es où ?)
rigoulol ?
Je pense magré tout revenir régulièrement, car bonne est l'idée (CTM) et riche le contenu.
Bien cordialement,
L'ardéchois
Que vois-je ? Un bouseux qui critique mon écriture ! Mais où va le monde ?
Merci pour ces notifikaçion, je m'en vais de ce pât corijer ces onteuse fote !
Je mettrai ça sur le compte de "j'écris tandy que je travaille".
En espérant te revoir pour t'insulter, avec cordialité. (tiens dans cordialité y a co, comme connard =).)
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