En complément de la chronique de l’album My friendy fire, je suis allé écouter en compagnie de Sonia le concert de la dernière progéniture Lennon. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce gars est plutôt cool, pas plus de 5 min sur scène et on aimerait déjà être son pote. Look atypique : jean chemise cravate veste grosses lunettes barbe et cheveux en pétards, ni vieux ni jeune, ni gros ni maigre et juste assez francophone pour nous faire rire : "Ouais j’aime la France parce que la France… c’est cool !" ou alors "Celle là je vais la jouer seul, je suis pas égoïste mais bon j’ai envie… alors c’est cool".
Précédé en première partie par un groupe italien dont je n’ai pas retenu le nom, mais surtout par une invitée surprise nommée Martha Wainwright (pour ceux qui connaissent, la petite sœur de Rufus Wainwright, excusez du peu), une sorte d’Anaïs à l’américaine, un peu à l’arrache mais qui fait taire tout le monde quand elle commence à chanter, le bon Sean reprend enfin sa guitare. Il débute par "Spectacle" ma préférée alors forcément j’aime. Les chansons s’enchaînent et je ne peux que constater avec quelle facilité les 11 titres du dernier album sont déjà si bien enregistrés dans ma mémoire, tout comme dans celle de So qui l’a pourtant moins écouté que moi. Je confirme donc une grande habilité pour le monsieur à écrire des chansons pop simples et directes, qui touchent le plus grand nombre, hommes, femmes, jeunes, vieux, rockeurs mélomanes de longue date ou simple curieux. Une seule chanson du premier album injustement boudé par la majorité bien pensante, la première qu’il ait écrite, à 19 ans, ainsi qu’un titre inédit, écrit il y a tout juste deux semaines qui confirme si besoin est que Lennon a encore des cordes à son arc, et à sa guitare par la même occasion.
Un concert simple, efficace, dans une ambiance de feu très "friendly". Ecoutez ces cd si vous n’en avez pas encore eu l’occasion et regardez ces clips, tous très originaux. Une première à noter, un concert à Barbey désormais 100 % non fumeur, plutôt agréable il faut dire même si du coup les machines à fumée tournaient à plein régime afin de recréer l’ambiance. Une fumée artificielle pour une musique qui ne l’est pas, elle.
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