
1966, New-York, le Bronx, mais surtout une figure de proue du
Greenwich Village, les quatre garçon en costume très propres sur eux sont en fait les quatre enfants les plus psychédéliques de la musique, allant même jusqu’à avouer inhaler des kilos d’opium avant d’écrire, titrant leurs chansons de manière codée non équivoque à la manière des
Beatles,
Lucy in the Sky with Diamond (LSD) devenant ici
Love Seems Doomed (LSD aussi) et
Albert Common Is Dead (ACID). Tout cela se retrouve dans cette musique où ils réinventent tout à chaque instant, où la guitare vient capturer chaque parcelle de silence de la pièce. Avais-je oublié de préciser que le guitariste
Mike Esposito était le pote de collège de
Lou Reed, rien que ça. Au final ils enregistrent un disque, le premier, celui qui fut dans le top 5 US en 67, celui qui a fait la première partie des Who, un classique. Il n’y a rien d’autre à dire, pièce maîtresse de l’acid rock au même titre que les
Electric Prunes ou
The 13th floor elevators, le prédécesseur et unique frère de
Electric Comik Book remarque une carrière éphémère arrêtée en 1970 et qui a su contrecarrer le psychédélisme west coast à l’époque dominant.
Ju.
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