C’est aux racines de la folk music américaine que l’on peut faire la connaissance de mister Dave Van Ronk. Surnommé « Le maire de MacDouglas street » tellement il semblait faire partie des meubles à Greenwich village, voilà l’homme qui put se vanter d’avoir appris la guitare à Bob Dylan, rien que ça. Un père fondateur doublé d'un esprit libre.
Van Ronk ne traîne pas beaucoup à l’école dans sa jeunesse et préfére rôder dans les rues de Manhattan, entre deux escapades dans la marine marchande. Il fait ses armes dans le jazz au sein de petites formations animant les salons de coiffure, des « barbers quartet ». Mais c’est le blues traditionnel qui le fait vibrer, Furry Lewis ou John « Mississipi » Hurt. Et il s’y consacre passionnément. Il sort ses premiers disques à la fin des années cinquante. Le succès est au rendez-vous et il est de tous les concerts folk des sixties. Van Ronk n’aura de cesse de faire de la scène et de composer des albums. En 1974 il se produit avec Bob Dylan au profit des réfugiés chiliens. Il sera toujours sur scène près de trente ans plus tard, en 2001, quelques mois avant sa mort le 10 février 2002.
Guitariste hors-pair à la gueule de dur, cow-boy du blues et du folk noir, Dave Von Ronk fut un des premiers blancs à s’intéresser et à jouer de la musique afro-américaine. De ses chansons se dégagent une puissance et une émotion surprenantes, à l’image du personnage, d’une tendresse brute. Une sorte de musique folk qui se prend à « blueser ». Let no one deceive you est un album tardif de Van Ronk, sorti en 1990. Une compilation de textes de Bertold Brecht chantés avec la blues woman Frankie Armstrong. Un magnifique disque guitare/voix, à la fois délicat et vibrant.
Frankie Armstrong vibre cependant un peu trop pour ne pas être fatiguante au fil des titres. Mais Dave Van Ronk, lui, sonne idéalement juste. « Alabama song », popularisée par les Doors, est d’une puissance incroyable et d’une rare finesse dans la bouche de Van Ronk. J’en oublie Morrison. Intéressant. Plus qu’intéressant. Messianique. Après ça je reste coi.
Van Ronk ne traîne pas beaucoup à l’école dans sa jeunesse et préfére rôder dans les rues de Manhattan, entre deux escapades dans la marine marchande. Il fait ses armes dans le jazz au sein de petites formations animant les salons de coiffure, des « barbers quartet ». Mais c’est le blues traditionnel qui le fait vibrer, Furry Lewis ou John « Mississipi » Hurt. Et il s’y consacre passionnément. Il sort ses premiers disques à la fin des années cinquante. Le succès est au rendez-vous et il est de tous les concerts folk des sixties. Van Ronk n’aura de cesse de faire de la scène et de composer des albums. En 1974 il se produit avec Bob Dylan au profit des réfugiés chiliens. Il sera toujours sur scène près de trente ans plus tard, en 2001, quelques mois avant sa mort le 10 février 2002.
Guitariste hors-pair à la gueule de dur, cow-boy du blues et du folk noir, Dave Von Ronk fut un des premiers blancs à s’intéresser et à jouer de la musique afro-américaine. De ses chansons se dégagent une puissance et une émotion surprenantes, à l’image du personnage, d’une tendresse brute. Une sorte de musique folk qui se prend à « blueser ». Let no one deceive you est un album tardif de Van Ronk, sorti en 1990. Une compilation de textes de Bertold Brecht chantés avec la blues woman Frankie Armstrong. Un magnifique disque guitare/voix, à la fois délicat et vibrant.
Frankie Armstrong vibre cependant un peu trop pour ne pas être fatiguante au fil des titres. Mais Dave Van Ronk, lui, sonne idéalement juste. « Alabama song », popularisée par les Doors, est d’une puissance incroyable et d’une rare finesse dans la bouche de Van Ronk. J’en oublie Morrison. Intéressant. Plus qu’intéressant. Messianique. Après ça je reste coi.
Le lien emule est là pour que vous puissiez écouter ça. Ne vous en privez pas.
ALBUM - U.K.Folk - Frankie Armstrong & Dave Van Ronk - Let No One Deceive You (1990).rar
2 Comments:
ton lien marche pas, gros!
J'ai l'impression qu'il marche. C'est un lien emule by the way.
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