05 juin 2007

Festival Europavox 2007 - 2/2

Suite et fin des résumés sélectifs des concerts du festival Europavox 2007 :


Originalité de la scène italienne, les Hormonauts entament leur prestation au club de la Coopé dans une salle qui ne les connaît pas encore mais qui sait dès les premiers accords qu’elle va passer un bon moment. Complètement déjantés, les Homonausts ne ressemblent à rien d’autre, surf, rockabilly, ska, punk, tout y passe avec une énergie débordante et franchement communicative. Mention spéciale au chanteur écossais, tétons percés et tatouage de Tex Avery sur le torse pour cibler le personnage qui dans une cover très sale de Staying alive nous ferait presque imaginer que c’est la première fois que l’on entend cette chanson. Ebouriffant et sacrément sympathique.

http://www.myspace.com/thehormonauts

La palme du concert le plus participatif avec le public revient à Tom Mc Rae dont je sous-estimais le succès en terres françaises. Raffiné et inventif, l’anglais s’offre le luxe de voir chanté l’un de ses titres par le chapiteau à l’unisson pendant qu’il prend le temps d’aller se servir une bière au comptoir et de revenir sur scène. C’est simple, c’est beau et ça fait penser à du Genesis parfois au niveau de la voix. Un artiste vraiment très sympathique qui arrive à animer une salle avec des chansons pas forcément très gaies. Jolie performance.

http://www.myspace.com/tommcrae

Place à Archive et leur Lights tour, véritable attraction de ce festival et l’une des raisons de ma présence ici. Archive maintenant c’est du lourd, du gros, un show propre et calculé qui ne laisse pas de place au hasard, entre divagations psychédéliques et urgences rock. Véritable mur de son, impossible d’échapper à la fureur que le groupe laisse sur son passage, hypnotique et carrément unique. Loin du trip hop moelleux de ses débuts, Archive lorgne désormais vers un rock électronique sale et lyrique qui en met plein la tronche. Parfois répétitif lorsqu’une chanson comme Lights met 8 minutes avant de démarrer, la suite s’annonce à chaque fois une véritable débauche de brouillards et de luminescences. Petite déception lorsque le titre Again est joué en version courte, mais bon, 2 titres de 18 minutes dans un concert d’une heure c’est pas possible. Beau, intemporel et incroyable.

http://www.myspace.com/archiveuk

Celle que tout le monde attend lors du passage de Cirkus c’est bien entendu Neneh Cherry pour son grand retour sur scène. Personnage toujours très enthousiaste, la belle fournit ici un trip hop libre et aérien, très proche des 90’s et à la fois très ragga à la Patrice. Une musique et une ambiance très famille sur scène qui fait vraiment plaisir à entendre.

Il se fait tard et c’est l’heure pour Agoria d’entrer en scène aux platines et de balancer des beats lourds et profonds, propres à secouer la salle toute entière qui n’a d’autre choix que de se transformer en discothèque pour l’occasion. Le petit lyonnais en déclinant en live l’album The green armchair continue de dérouter la musique électro grâce à des collaborations aussi riches que nombreuses. Un concert qui clôt ce festival en beauté au son d’un rythme syncopé.

http://www.myspace.com/thegreenarmchair

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