Vilain petit canard commercial et critique de la géniale discographie des Beta Band, l' ALBUM éponyme fut même rejeté par ses géniteurs, le traitant à l'orée de sa sortie de "Fucking awful"! Pourtant c'est celui ci qui accusa le plus ma curiosité et qui me pousse à vous faire découvrir un groupe à part, à mille lieues des rayons de disque destinés à remplir les poches des majors. Je sauverai ce disque!
D'origine écossaise, Stephen Mason, Robbin Jones, Josh Maclean et Richard Greentree créent en 1997 une musique psyché délirante et pop, ardue à définir. Pour les références c'est Syd Barett jouant avec les Beatles, c'est Beck chantant du Pink Floyd ou encore Eels tapant le carton chez les Beach boys. Du carton il doit sûrement en être question, ou plutôt du toncar pour soutenir leurs cigarettes qui ne doivent pas contenir que du tabac. Car il ne faut pas se leurrer, ce rock hallucinogène est avant tout destiné à accompagner les douces rêveries d'un auditoire enfumé et mélancolique.
Foutoir de génie, ou non, The Beta Band anime telles des marionnettes une fanfare électronique qui se dérobe sans cesse sous nos oreilles. On pense savoir où l'on en est, ok c'est du hip-hop (The Beta band rap), et puis merde c'est de la pop (It's not too beautiful), le passage se faisant généralement en une chute libre de notes dissonantes et perturbantes mais si généreusement accompagnatrices. "It's not too beautiful" justement, le plus singueulisable morceau de l'album s'il en est, transporte très loin grâce à sa pop nappée et atmosphérique. Ca en serait presque beau bordel. Comment peut-on abandonner ce morceau? Je ne comprends pas.
"Dance o'er the border", excellentissime selon moi, sorte de dub hip hop électronique, break dance sous acide qui pourrait aisément envoyer la clique à la clinique si un psy écoutait ça. Et puis il y a "BrokenUpADingDong", folk exalté d'une bande de hippies narcoleptiques. "Round the bend" c'est les Byrds qui rencontrent Radiohead, du n'importe quoi je vous dis!
Vous l'aurez compris, The Beta Band est un album à vivre ou à laisser, euphorique et planant, qui suppose d'accepter le fait de s'embarquer dans une grande fresque épique et droguée, lorsque la créativité psychédélique arrive à accoucher d'un son original et allumé. Non The Beta Band n'est pas un groupe Lambda. Non The Beta Band ne bande pas. Clairement hallucinant.
D'origine écossaise, Stephen Mason, Robbin Jones, Josh Maclean et Richard Greentree créent en 1997 une musique psyché délirante et pop, ardue à définir. Pour les références c'est Syd Barett jouant avec les Beatles, c'est Beck chantant du Pink Floyd ou encore Eels tapant le carton chez les Beach boys. Du carton il doit sûrement en être question, ou plutôt du toncar pour soutenir leurs cigarettes qui ne doivent pas contenir que du tabac. Car il ne faut pas se leurrer, ce rock hallucinogène est avant tout destiné à accompagner les douces rêveries d'un auditoire enfumé et mélancolique.
Foutoir de génie, ou non, The Beta Band anime telles des marionnettes une fanfare électronique qui se dérobe sans cesse sous nos oreilles. On pense savoir où l'on en est, ok c'est du hip-hop (The Beta band rap), et puis merde c'est de la pop (It's not too beautiful), le passage se faisant généralement en une chute libre de notes dissonantes et perturbantes mais si généreusement accompagnatrices. "It's not too beautiful" justement, le plus singueulisable morceau de l'album s'il en est, transporte très loin grâce à sa pop nappée et atmosphérique. Ca en serait presque beau bordel. Comment peut-on abandonner ce morceau? Je ne comprends pas.
"Dance o'er the border", excellentissime selon moi, sorte de dub hip hop électronique, break dance sous acide qui pourrait aisément envoyer la clique à la clinique si un psy écoutait ça. Et puis il y a "BrokenUpADingDong", folk exalté d'une bande de hippies narcoleptiques. "Round the bend" c'est les Byrds qui rencontrent Radiohead, du n'importe quoi je vous dis!
Vous l'aurez compris, The Beta Band est un album à vivre ou à laisser, euphorique et planant, qui suppose d'accepter le fait de s'embarquer dans une grande fresque épique et droguée, lorsque la créativité psychédélique arrive à accoucher d'un son original et allumé. Non The Beta Band n'est pas un groupe Lambda. Non The Beta Band ne bande pas. Clairement hallucinant.
En bref: The Beta Band ou la folie incontrôlable au service de chansons planantes et obsédantes. A prendre ou à laisser, selon l'humeur et le degré de high du moment.
1 Comment:
Beta, c'est un peu ca...mais c'est tellement bien...ca coule et c'est cool. Relax, je profite. Merci Ju
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