On tient du lourd. Rares, mythiques, insaisissables sont des adjectifs qui s'appliquent à Stars Like Fleas, le groupe nouillorquais fondé en 1999 par la rencontre de Shannon Fields et Montgommery Knott. 9 membres pour celui ci, et des add on triées sur le volet indépendant. Grizzly Bear, TV on radio, Fierry Furnace, Mercury Rev. Du lourd je vous dis. Surtout quand c'est mixé par Nicolas Vernhes (Fisherspooner, Animal Collective, Cat Power) et mastérisé par Monsieur Valgeir Sigurdsson alias Sigur Ros. Mais parlons du disque un peu : musique improvisée, soulevées bruitistes, free jazz ou ultra pop, ces gars là sont les garants d'une musique remplie de singularités et d'esprit de liberté. Rideau.
Bon ok, la première impression peut être déconcertante (Kama's Hoax et son jazz à peine audible), peut-être même la deuxième. Mais après, on apprivoise ces nappes synthétiques de psyché pop, faites de harpes, de violons, de cloches, de saxo et d'ordis, entre autres. D'une quantité d'orchestrations différentes, Stars like Fleas expérimente, déroute, et se perd volontairement dans un imaginaire musical étourdissant. L'un des seuls groupes à savoir aussi utiliser le silence, le vrai, celui entre les notes, qui s'impose logiquement. D'un autre côté, Berbers in tennis shoes (sic) est le parfait hymne pop à la Shins, joyeux et aérien. Tout y est fluide, jusque dans les variations électro classiques de fin de titre. Shee for the woods, intro piano, violon (enfin je crois), roulement de tambour, voix, cymbales, le temps semble figé. Le 4-4-2 classique des ballades belles à mourir, passez la deuxième minute et tremblez sous le coup d'un always retentissant scandé interminablement par au moins cinquante hommes.
Après un premier LP à l'accueil critique dithyrambique mais peu diffusé, Stars like Fleas, distribué par l'excellent label bordelais Talitres, participe à sa manière à une musique éthérée pleine de magie, qui compte un bon paquet de perles mélodiques. Espérons leur de pénétrer d'autres foyers, d'autres chaînes hi-fi, d'autres oreilles, d'autres coeurs, d'autres rêves. Merci les gars.
En bref: D'un instrumental farfelu, 2 brooklynois instaurent par touches une rencontre imaginaire entre Brian Wilson et Robert Wyatt, à ne surtout pas manquer cette année.
Bon ok, la première impression peut être déconcertante (Kama's Hoax et son jazz à peine audible), peut-être même la deuxième. Mais après, on apprivoise ces nappes synthétiques de psyché pop, faites de harpes, de violons, de cloches, de saxo et d'ordis, entre autres. D'une quantité d'orchestrations différentes, Stars like Fleas expérimente, déroute, et se perd volontairement dans un imaginaire musical étourdissant. L'un des seuls groupes à savoir aussi utiliser le silence, le vrai, celui entre les notes, qui s'impose logiquement. D'un autre côté, Berbers in tennis shoes (sic) est le parfait hymne pop à la Shins, joyeux et aérien. Tout y est fluide, jusque dans les variations électro classiques de fin de titre. Shee for the woods, intro piano, violon (enfin je crois), roulement de tambour, voix, cymbales, le temps semble figé. Le 4-4-2 classique des ballades belles à mourir, passez la deuxième minute et tremblez sous le coup d'un always retentissant scandé interminablement par au moins cinquante hommes.
Après un premier LP à l'accueil critique dithyrambique mais peu diffusé, Stars like Fleas, distribué par l'excellent label bordelais Talitres, participe à sa manière à une musique éthérée pleine de magie, qui compte un bon paquet de perles mélodiques. Espérons leur de pénétrer d'autres foyers, d'autres chaînes hi-fi, d'autres oreilles, d'autres coeurs, d'autres rêves. Merci les gars.
En bref: D'un instrumental farfelu, 2 brooklynois instaurent par touches une rencontre imaginaire entre Brian Wilson et Robert Wyatt, à ne surtout pas manquer cette année.
_
_
A lire aussi : The Liars – Drum is not dead
Encore une superbe video, qui fixe bien le moment, realisé par les Concerts à emporter:
#33.3 -STARS LIKE FLEAS - Falstaff
envoyé par lablogotheque
0 Comments:
Post a Comment