
Bon ok, la première impression peut être déconcertante (Kama's Hoax et son jazz à peine audible), peut-être même la deuxième. Mais après, on apprivoise ces nappes synthétiques de psyché pop, faites de harpes, de violons, de cloches, de saxo et d'ordis, entre autres. D'une quantité d'orchestrations différentes, Stars like Fleas expérimente, déroute, et se perd volontairement dans un imaginaire musical étourdissant. L'un des seuls groupes à savoir aussi utiliser le silence, le vrai, celui entre les notes, qui s'impose logiquement. D'un autre côté, Berbers in tennis shoes (sic) est le parfait hymne pop à la Shins, joyeux et aérien. Tout y est fluide, jusque dans les variations électro classiques de fin de titre. Shee for the woods, intro piano, violon (enfin je crois), roulement de tambour, voix, cymbales, le temps semble figé. Le 4-4-2 classique des ballades belles à mourir, passez la deuxième minute et tremblez sous le coup d'un always retentissant scandé interminablement par au moins cinquante hommes.
Après un premier LP à l'accueil critique dithyrambique mais peu diffusé, Stars like Fleas, distribué par l'excellent label bordelais Talitres, participe à sa manière à une musique éthérée pleine de magie, qui compte un bon paquet de perles mélodiques. Espérons leur de pénétrer d'autres foyers, d'autres chaînes hi-fi, d'autres oreilles, d'autres coeurs, d'autres rêves. Merci les gars.
En bref: D'un instrumental farfelu, 2 brooklynois instaurent par touches une rencontre imaginaire entre Brian Wilson et Robert Wyatt, à ne surtout pas manquer cette année.

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Encore une superbe video, qui fixe bien le moment, realisé par les Concerts à emporter:
#33.3 -STARS LIKE FLEAS - Falstaff
envoyé par lablogotheque
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