Dans la série ce qu'il ne fallait pas manquer en 2007, Akron/Familiy fait figure de coup de coeur instantané (voir pochette). 3ème album déjà pour ces 4 new yorkais sang pour sang folk freaks soutenus par Young Gods, les protecteurs de Devendra Banhart. C'est plus particulièrement Michaël Gira (ex Swans) qui les a vraiment lancés, non sans un échange de bons procédés d'inspiration musicale avec les Angels of light. On nage dans ce monde là et la sonorité n'est pas sans rappeler Animal Collective. Contagieux, efficace, osé, fou. C'est un peu tout ça Love is simple. A la sauce Lennon, McCartney, Zappa, Young. Ultra fraternelles, ces transes hallucinées déchaînent amour, passion et espoir sur des refrains imparables.
Ed is a portal, premier véritable coup de gueule, avec sa foule en liesse et son rythme renversant. On se sent à la foire d'un marché. Larsens, changements de tempo, reverbs, accents celtiques et cascades de choeurs, tout est là pour se retrouver gentiment barré et dans un état second à l'écoute de ses chansons. Don't be affraid/Love is simple enfonce le clou par un slow sixties d'anthologie. Des choeurs angéliques vaguement synthétiques. Je pense au Beta Band sur le country rock psyché de I've got some friends, poussant par moment jusqu'au bruitisme lo fi pas toujours agréable. Mais les titre sont riches et rebondissent en cours de morceau, comme Queen savait le faire.
Ed is a portal, premier véritable coup de gueule, avec sa foule en liesse et son rythme renversant. On se sent à la foire d'un marché. Larsens, changements de tempo, reverbs, accents celtiques et cascades de choeurs, tout est là pour se retrouver gentiment barré et dans un état second à l'écoute de ses chansons. Don't be affraid/Love is simple enfonce le clou par un slow sixties d'anthologie. Des choeurs angéliques vaguement synthétiques. Je pense au Beta Band sur le country rock psyché de I've got some friends, poussant par moment jusqu'au bruitisme lo fi pas toujours agréable. Mais les titre sont riches et rebondissent en cours de morceau, comme Queen savait le faire.
Après deux ans de tournée les 4 voix sont époustouflantes. Et puis il y a ces grands élans d'incantations hippies, puissants et mélodiques, véritables hymnes pour barbus à lunettes. Poussant parfois même le bouchon jusqu'au gospel noisie qu'est le magnifique There's so many colors, transe de 8min11 aux arpèges pop seventies, la guitare est magistrale et les chanteurs démentiels. Ou comment trouver le refrain qui tue sur Phenomena, fable liverpoolienne du plus bel effet. Ca transpire la musique. Pony's O.G. calme le rythme et revient à la ballade classique mais suspendue, quelque part. Enfin, dans le final Love, Love, Love 2, la boucle est bouclée en conclusion hédoniste, Love is simple, grâce à Akron/Family en tous cas.
En bref: Coup de coeur énorme pour ce quatuor hippie from New York qui revisite avec joie, bonne humeur et talent tout ce que la musique a fait de bien ces dernières années, dans le genre.
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Love is simple en live rangé:
Ed is a portal en live bordélique:
1 Comment:
Très bel album en effet...
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