Peter Visti a 40 ans. Il est chauve et Danois. Son métier est producteur-dj de musiques électroniques, option « baléaric beats ». Il a un site myspace avec des photos de son fils, de ses étagères à vidéos et de ses amis en boîte de nuit. Et il aime l'amour. Hormis ces informations cruciales, je ne connais rien de lui si ce n'est qu'il a signé sur le label belge Eskimo recordings et a donc le privilège d'y cotoyer le pape disco Daniele Baldelli et les maîtres nordiques Lindstrom et Prins Thomas. Il est aussi coupable d'un maxi à tomber par terre : Balearic love / Bad weather. Deux épopées inoubliables de 10'30''.
Le baléaric beat, historiquement, provient des Baléares, du son que l'on écoute au petit matin au sortir des chaudes soirées d'Ibiza. Généralement une musique house tranquille, teintée de sonorités pop et d'influences latines. Pour Peter Visti, le balearic se transforme en une expérience, une musique hantée, lanscinante, presque métaphysique. Des arpèges de piano classique rencontrent des voix fantomatiques sur un beat en forme de boîte de conserve. Des nappes sombres, de légers accords de guitares et des basses étouffées grésillantes sont aussi de la partie. Et je ne peux omettre ces synthétiseurs, parfois solennels parfois robotiques, qui taquinent les tympans. Au final, une aventure de dix minutes entre apnée profonde et grandes bouffées d'oxygène, errements et lévitation. C'est magistral et fin, chapeau bas.
Le baléaric beat, historiquement, provient des Baléares, du son que l'on écoute au petit matin au sortir des chaudes soirées d'Ibiza. Généralement une musique house tranquille, teintée de sonorités pop et d'influences latines. Pour Peter Visti, le balearic se transforme en une expérience, une musique hantée, lanscinante, presque métaphysique. Des arpèges de piano classique rencontrent des voix fantomatiques sur un beat en forme de boîte de conserve. Des nappes sombres, de légers accords de guitares et des basses étouffées grésillantes sont aussi de la partie. Et je ne peux omettre ces synthétiseurs, parfois solennels parfois robotiques, qui taquinent les tympans. Au final, une aventure de dix minutes entre apnée profonde et grandes bouffées d'oxygène, errements et lévitation. C'est magistral et fin, chapeau bas.
« Bad weather », deuxième titre du même maxi, nous entraîne sur un terrain nettement plus disco et moins obscur que « Balearic love », mais là aussi l'écoute tient presque du parcours initiatique. Balance ton beat et tes synthés Peter, me voilà déjà contenté ! Entre des plages électro-disco dynamiques et des interludes en totale suspension, on se sentirait presque égaré. Mais le beat rejaillit rapidement et nous prend vivement au collier. Et les synthés aiguisés du Danois nous transpercent à nouveau en mode starlights night-club. De Concorde à Passy le temps s'est courbé. Où étais-je ?
En bref : House baléarico-disco initiatique, incroyable.
Eskimo recordings distribués en France par La Baleine
2 Comments:
Je me suis mis Peter Visti ce dimanche matin au levé du lit et je dois dire que c'était plutôt pas mal du tout. 25 minutes bien planantes.
Merci Fab.
impossible de trouver du son de ce gars, je suis niais ou bien?
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