
Et donc que peut-on s'attendre à trouver dans un album comme celui-ci? Des face B, des démos, des unrealesed, des titres secrets cachés dans des bas de laine? Un peu tout ça en fait. A peu près dans l'ordre chronologique, à savoir de 1992 à 2007. Des reprises aussi de Gregg Alexander, Ice Cube ou Dion and the belmonts. Mais ce que les fans attendent surtout ce sont des morceaux issus de l'albôm phantôme de Weezer, celui qui aurait du voir le jour entre The Blue Album et Pinkerton, le mythique Songs from the black hole datant de l'époque où Weezer était encore béni et moins perturbé par la célébrité. Au final 18 titres au son inégal, irréguliers comme la carrière du groupe cité plus haut (même si je les ai tous aimés ces putains de disque, chacun à leur manière).
Effectivement, de Longtime Sunshine à Superfriend, on trouve les 5 meilleurs titres du disque, avec un style reconnaissable parmi cent autres. Rivers apparaît plus posé, plus sûr de lui. Blast off! est du pur Weezer. Tout comme la première version de Buddy Holly, celle enregistrée dans une chambre d'ado par un artiste complexe, la même que l'autre en plus brute. Wanda (You're my only love), et les années 90 revivent. Le plus beau titre folk. En queue de peloton, Little Diane et I was made for you (Rivers est fan de Kiss) sont là pour rappeler que s'il veut faire un tube, une chanson immédiate, il le fait. Comme ça. Tranquillou.
En Bref: Un disque sorti du placard de l'un de ces artistes inconnus mais majeurs dans la musique nineties. Toutefois réservé aux fans et aux curieux.

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"Blast Off!" le clip
Rivers Cuomo - Blast Off!
envoyé par epb21
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