
Sur douze titres, déjà de nombreux élans tubulaires, Tell me what it's worth, classique et efficace, Galaxy of the lost, ultra sucré et magnifique ou encore Dry Lips genre comédie musicale parfaite. Sans oublier Midnight surprise, le Bohemian rapsody de Devon, autobiographique et multiple, délicat et lumineux, sur près de 10 minutes. Morceau particulier, I could have done this myself, sorte de Weezererie touchée par la grâce. Sur les thèmes du premier amour, de la masturbation ou de la prostitution, l'album ne connait aucune baisse de régime (ou très peu). Inspiré par les Zombies, Costello et Neil Young, Devon fait preuve d'un talent de composition immense en se réinventant lui même au travers d'un disque sucré et accessible mais jamais facile.
Produit au Nebraska avec l'aide de Mike Mogis l'ancien de chez Bright Eyes et distribué par la maison qui se trompe rarement, Domino, cet album bi national anglais américain contient son lot de ritournelles efficaces, débridées et multicolores. Un zeste de folie plane sur ce disque finalement assez calme, comme un coup de maître de standard pop. Mais c'est tourné vers l'Amérique que sonne ce premier album solo réalisé avec le choeur d' Emmy The Great, personnalité du milieu. Et dire que nous nos jeunes à nous ils font la StarAc. Ils pourraient pas se taire un peu et écouter ce que vient de réalisé le jeune Devon Hynes, l'album de ce début d'année, celui qui met la barre très haut aux autres. Le deuxième est déjà en préparation. Next big thing? Assurément.
En bref : Sur un air sucré et captivant, un nerd américano anglais de 21 ans remet la folie pop folk de 67 au goût du jour. Immanquable.
2 clips : Tell me what it’s worth et Galaxy of the lost en live
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