Les Parisiens de dOP sont des nouveaux venus sur la scène électronique française. En un an, une petite pelletée de maxis au groove incandescent ont alimenté la curiosité des amateurs de house charnelle et d’électro expérimentale. Sortis à un mois d’intervalle, God bless the child (Milnormodern) et Lighthouse (Orac), leurs deux derniers EP, montrent à quel point on devra compter sur ce trio, dont les sonorités rappellent souvent Matthew Herbert ou Nôze. Audacieuses percées jazz, colorations africaines et vigueur micro-house : ce dOP-là ne pique pas les yeux, mais chatouille agréablement les oreilles. Clément Zemstov (programmation), Damien Vandesande (claviers et cuivres) et Jonathan Illel (chant) se sont collectivement prêtés au jeu de l’interview par mail.
Que signifie votre nom, et sa typographie ?
Notre nom est libre d'interprétation. C’est un acronyme très courant. Notre logo a été dessiné par Akroe, un fabuleux artiste/graphiste parisien.
Qui êtes vous ? Quel a été votre parcours ?
Nous sommes trois musiciens aux parcours très différents. Nous avons traîné dans pas mal de familles musicales (free jazz, dancehall...) et nous continuons à travailler dans des styles très différents comme le rap et la musique institutionnelle. Nous sommes également en train de terminer notre première musique de long-métrage.
Comment travaillez-vous en studio ? Sur quels instruments ? Quelles machines ?
Nous sommes en studio tous les jours du matin au matin. Nous avons la chance de ne faire plus que de la musique. En ce qui concerne nos méthodes, c'est très variable. Mais nous avons une approche très traditionnelle. Nous jouons la plupart des parties : claviers, cuivres, percussions, voix, batteries, etc... Nous n'utilisons pas de plugins et nous n'arrivons toujours pas à faire marcher le midi.
Mais on a quand même des ordinateurs avec Live et Pro Tools. On ne peut pas dire que nous soyons un groupe très “technologique”.
Quelles sont vos principales influences ?
Du free jazz au soundsystem jamaïcain.
Votre dernier ep, God bless the child, développe des sonorités très africaines, très maliennes en particulier. Dans quel esprit avez-vous conçu ce disque ?
Nous avons passé pas mal de temps au Mali et nous avons enregistré, composé et produit plusieurs disques là-bas. La musique mandingue est une de nos grandes sources d'inspiration. Nous avons un ami d'enfance commun, Toumani Sangare (de Kourtrajmé Africa), qui nous a permis de nous rendre sur place et de rencontrer les bonnes personnes. Nous avons eu la chance de rencontrer des artistes incroyables tels que Check Tidiane Seck, Ali Farka Touré et Salif Keita, et de travailler avec eux.
Sur God bless the child, le morceau “Foly” est un featuring avec Sibiri Samake. Il est le chef des griots des chasseurs. Ce morceau était pour nous une manière de rendre hommage à notre amour de la musique malienne et du Mali. Nous avons enregistré Sibiri il y a quelques temps à Bamako. Son fils joue le grain grain, une percussion métallique traditionnelle.
Vous avez annoncé la sortie de votre premier album, Between the blues, pour septembre 2008 . A quoi peut-on s’attendre ?
C'est un mensonge. Pour être honnête, nous allons certainement remettre notre album à 2009. Nous avons sincèrement envie de le soigner plus que tout, d'acquérir plus d'expérience en live - nous commençons à peine à jouer régulièrement. Notre premier titre électronique est sorti il y a tout juste un an (un remix de Nôze sur Milnormodern). Nous allons encore faire quelques maxis et collaborations tout au long de l'année.
Vous avez travaillé plusieurs fois avec Nôze. Comment les avez-vous rencontré et comment avez-vous décidé de travailler ensemble ?
Nôze tient une place importante dans notre histoire. Nicolas Sfintescu est la personne qui nous a enseigné les “7 arts” de la techno. Sans lui, nous ne serions pas là aujourd'hui. Et nous partageons les mêmes studios - que nous quittons aujourd'hui pour en intégrer de nouveaux d'ici quelques semaines. Nous travaillons énormément ensemble, sur de multiples projets. Ezechiel nous fait également l'honneur de participer à de nombreux morceaux. Ce sont d'incroyables musiciens, showmen et amis !!! On va d’ailleurs commencer à donner quelques shows ensemble et, croyez-moi, vous ne devez pas rater ça !
A part Nôze, quels sont les musiciens, de France ou d’ailleurs, qui sont proches de vous musicalement ?
Il y a d'abord les artistes de Jena, en Allemagne, tels que Treplec, Krause Duo et Wighnomy Brothers. Mais aussi nos amis de Kassel : Schmeisser, Jonny et Tietz. Clément est proche du batteur de jazz Brian Blade.
Que signifie votre nom, et sa typographie ?
Notre nom est libre d'interprétation. C’est un acronyme très courant. Notre logo a été dessiné par Akroe, un fabuleux artiste/graphiste parisien.
Qui êtes vous ? Quel a été votre parcours ?
Nous sommes trois musiciens aux parcours très différents. Nous avons traîné dans pas mal de familles musicales (free jazz, dancehall...) et nous continuons à travailler dans des styles très différents comme le rap et la musique institutionnelle. Nous sommes également en train de terminer notre première musique de long-métrage.
Comment travaillez-vous en studio ? Sur quels instruments ? Quelles machines ?
Nous sommes en studio tous les jours du matin au matin. Nous avons la chance de ne faire plus que de la musique. En ce qui concerne nos méthodes, c'est très variable. Mais nous avons une approche très traditionnelle. Nous jouons la plupart des parties : claviers, cuivres, percussions, voix, batteries, etc... Nous n'utilisons pas de plugins et nous n'arrivons toujours pas à faire marcher le midi.
Mais on a quand même des ordinateurs avec Live et Pro Tools. On ne peut pas dire que nous soyons un groupe très “technologique”.
Quelles sont vos principales influences ?
Du free jazz au soundsystem jamaïcain.
Votre dernier ep, God bless the child, développe des sonorités très africaines, très maliennes en particulier. Dans quel esprit avez-vous conçu ce disque ?
Nous avons passé pas mal de temps au Mali et nous avons enregistré, composé et produit plusieurs disques là-bas. La musique mandingue est une de nos grandes sources d'inspiration. Nous avons un ami d'enfance commun, Toumani Sangare (de Kourtrajmé Africa), qui nous a permis de nous rendre sur place et de rencontrer les bonnes personnes. Nous avons eu la chance de rencontrer des artistes incroyables tels que Check Tidiane Seck, Ali Farka Touré et Salif Keita, et de travailler avec eux.
Sur God bless the child, le morceau “Foly” est un featuring avec Sibiri Samake. Il est le chef des griots des chasseurs. Ce morceau était pour nous une manière de rendre hommage à notre amour de la musique malienne et du Mali. Nous avons enregistré Sibiri il y a quelques temps à Bamako. Son fils joue le grain grain, une percussion métallique traditionnelle.
Vous avez annoncé la sortie de votre premier album, Between the blues, pour septembre 2008 . A quoi peut-on s’attendre ?
C'est un mensonge. Pour être honnête, nous allons certainement remettre notre album à 2009. Nous avons sincèrement envie de le soigner plus que tout, d'acquérir plus d'expérience en live - nous commençons à peine à jouer régulièrement. Notre premier titre électronique est sorti il y a tout juste un an (un remix de Nôze sur Milnormodern). Nous allons encore faire quelques maxis et collaborations tout au long de l'année.
Vous avez travaillé plusieurs fois avec Nôze. Comment les avez-vous rencontré et comment avez-vous décidé de travailler ensemble ?
Nôze tient une place importante dans notre histoire. Nicolas Sfintescu est la personne qui nous a enseigné les “7 arts” de la techno. Sans lui, nous ne serions pas là aujourd'hui. Et nous partageons les mêmes studios - que nous quittons aujourd'hui pour en intégrer de nouveaux d'ici quelques semaines. Nous travaillons énormément ensemble, sur de multiples projets. Ezechiel nous fait également l'honneur de participer à de nombreux morceaux. Ce sont d'incroyables musiciens, showmen et amis !!! On va d’ailleurs commencer à donner quelques shows ensemble et, croyez-moi, vous ne devez pas rater ça !
A part Nôze, quels sont les musiciens, de France ou d’ailleurs, qui sont proches de vous musicalement ?
Il y a d'abord les artistes de Jena, en Allemagne, tels que Treplec, Krause Duo et Wighnomy Brothers. Mais aussi nos amis de Kassel : Schmeisser, Jonny et Tietz. Clément est proche du batteur de jazz Brian Blade.
Playlist du moment :
01. Nôze - "L'inconnu du placard" (Get physical).
02. Brian Cares - "Conclusion"
03. Dennis Ferrer - "Church Lady" (Objectivity)
04. Sety - "Joia" (Circus Company)
05. Krause Duo - "Go" (Milnormodern)
06. Charles Schillings feat. Chic - "Be Gone" (Pschent)
07. Farley Jakckmaster Funk - "French Tongue" (House Records)
08. Cassy - "Soul Savior" (Perlon)
09. Cat'z dog'z feat. dOP - "Sunset in the East" (Dirty Bird)
10. Ian Simmonds - "The dog" (Music Krause)
11. Timbaland/Timberlake/Furtado - "Give it to me " (Restricted Access)
12. Andomat 3000 - "Delirious tremens" (Einmaleins)
13. Raz Ohara "Counting days" (Get physical)
14. Dj Koze "The Geklöppel Continues" ( Kompakt)
15. Salif Keita "Yamore Souvent" (Universal)
16. The Beatles "Because" (Capitol)
17. Serge Gainsbourg "New York" (Mercury)
Propos recueillis par Dave
Leur MySpace
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