Souvenez-vous, il y a un an et demi, Charles (où es-tu?) inaugurait le blog avec l'artiste multi instrumentaliste Xavier Rudd. Plus de 200 chroniques plus tard, retour aux sources avec la sortie de White Moth, 5ème opus bien plus riche que son prédécesseur Food in the belly, trop instrumental à mon goût. Je ne vous ressortirai donc pas l'historique Wikipédia de cet australien de 30 ans, tout le monde sait à présent que son style s'inscrit dans la plus pure tradition des nouveaux artistes surf, parmi lesquels trônent Ben Harper (le grand père), Jack Johnson (le père) ou encore John Butler Trio (le fils). Parce que dans la vie il n'y a pas que l'indie pop ultra underground ou l'électro hype supra branchouille, cette chronique est nécessaire.
Entièrement produit par lui même, avec quand même un petit coup de pouce de la société géné... euh, de Dave Ogilvie (Bowie, NERD...), White Moth est un bain de jouvence. Roots et bucolique dans l'ensemble, l'album renferme tout de même son lot de morceaux de bravoure (absents sur les précédents opus), dont Stargaze, qui fait faire son entrée au didgeridoo et qui donne le ton et l'incroyable Footprint, manifeste écolo rock de haute voltige au final pyrotechnique grisant de maîtrise. Malgré ces quelques énervements tribaux et rythmés, White Moth se révèle musique de hamac, sans aucune connotation péjorative. Sur les thèmes de la protection de l'environnement et de la défense des minorités, Xaver Rudd déverse son groove et distille ses good vibes avec une aisance irréprochable. Choices et White Moth sont les deux ballades ensoleillées qui présentent en ce sens le plus de qualités.
Comme si les titres allaient par binôme, Twist et Come let go sont les deux élans reggae de l'album. "Put your hands up!". Ambiance mystique de feu de camp nocturne, collaborations aborigènes et guitare slide, White Mooth semble sortir tout droit de la forêt. Plus classique (excepté Message stick), la fin du disque donnera irrémédiablement envie (je parle d'expérience, deux fois déjà) de se poser sur le pieu, laisser tourner la chaîne et s'endormir au son des vagues et du phrasé tout en douceur de Xavier, désormais et à jamais artiste passionné et accompli. Même si elle n'a à priori rien à voir musicalement avec Dick Dale et autres Beach Boys, cette génération d'artistes engagés ne serait-elle pas en train de réinventer la surf music? Respect.
En bref : Toujours aussi peacefull, Xavier Rudd revient avec des compositions world plus inspirées que jamais dont il ne faudrait surtout pas se priver.
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Entièrement produit par lui même, avec quand même un petit coup de pouce de la société géné... euh, de Dave Ogilvie (Bowie, NERD...), White Moth est un bain de jouvence. Roots et bucolique dans l'ensemble, l'album renferme tout de même son lot de morceaux de bravoure (absents sur les précédents opus), dont Stargaze, qui fait faire son entrée au didgeridoo et qui donne le ton et l'incroyable Footprint, manifeste écolo rock de haute voltige au final pyrotechnique grisant de maîtrise. Malgré ces quelques énervements tribaux et rythmés, White Moth se révèle musique de hamac, sans aucune connotation péjorative. Sur les thèmes de la protection de l'environnement et de la défense des minorités, Xaver Rudd déverse son groove et distille ses good vibes avec une aisance irréprochable. Choices et White Moth sont les deux ballades ensoleillées qui présentent en ce sens le plus de qualités.
Comme si les titres allaient par binôme, Twist et Come let go sont les deux élans reggae de l'album. "Put your hands up!". Ambiance mystique de feu de camp nocturne, collaborations aborigènes et guitare slide, White Mooth semble sortir tout droit de la forêt. Plus classique (excepté Message stick), la fin du disque donnera irrémédiablement envie (je parle d'expérience, deux fois déjà) de se poser sur le pieu, laisser tourner la chaîne et s'endormir au son des vagues et du phrasé tout en douceur de Xavier, désormais et à jamais artiste passionné et accompli. Même si elle n'a à priori rien à voir musicalement avec Dick Dale et autres Beach Boys, cette génération d'artistes engagés ne serait-elle pas en train de réinventer la surf music? Respect.
En bref : Toujours aussi peacefull, Xavier Rudd revient avec des compositions world plus inspirées que jamais dont il ne faudrait surtout pas se priver.
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Stargaze et Come let go en live :
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