Qui a dit qu'il n'y a que la souffrance qui mène à l'art? Car nous tenons aujourd'hui dans nos mains la preuve du contraire, le contre exemple parfait où tout n'est qu'amour et joie de vivre. Vous me direz, ça sonne un peu neuneu dit comme ça, et je sens déjà les diabétiques de la pop trop sucrée amorcer leur prochain malaise. Car The Submarines est un couple marié et heureux. Celui de Blake Hazard et John Dragonetti. Après Declare a new state en 2006 écrit chacun de leur côté durant une séparation et enregistré ensemble durant les retrouvailles, et celui-ci écrit ensembles post mariage ça sent un peu les feux de l'amour.
Et pourtant, les deux tourtereaux accouchent d'un brillant petit album de sweet pop. You, me & the bourgeoisie, premier single extrait du disque inspire la positive attitude façon Nena, mais fini en solo de Gockenspiel à faire tomber un mur de Marshall, ou presque. Bon pour eux, leur talent ne se limite pas à ça et plusieurs titres comme 1940 ou Fearn Bear rebondissent comme un bon dub oldschool, ou presque (bis). Enregistré dans le home studio au fond du jardin, Honeysuckle weeks est irrésistiblement catchy, 10 morceaux pour 30 minutes de jeu. Paradoxalement, seule la Wake up song n'éveille pas grand chose. Quelques touches d'électronique bien choisies épaississent la sauce et permettent de déguster ce disque comme il se doit, avec de la chantilly.
En bref : Derrière une pochette Yellow Submarine, The Submarines s'aiment et aiment la pop. Et nous les aimons. Et tout n'est qu'amour. Hallelujah !
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Le site officiel et le Myspace
Le clip de Peace & hate extrait du premier album :
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