Pochette faussement doucereuse et enjouée, tenues colorées, BYOP comme on les appelle cache bien son affaire. Hélas ça n'a pas suffit à empêcher la société bien pensante américaine à retirer du nouvel album quelques titres on va dire osés, un brin violents et sexuels. Pas mal pour de jeunes dudes âgés seulement de 18 à 21 ans. Pour moi aucune ambiguïté au titre Black hole, non non, aucune. Et le comble c'est que le groupe est mené tambours battants, c'est le cas de le dire, par une sacré meneuse au doux nom de Jemina Pearl, véritable Karen O. blonde. Objet du délire et de tout ce tintamarre censeur? 15 morceaux de heavy pop pied au plancher qui à défaut de révolutionner le genre enfoncent un peu plus le clou avec une énergie impressionnante. Plus proche du punk garage sanglant que de la balade écolière, BYOP la joue vite et fort, au sens brutal du terme. Bien loin de l'image teenage du Tenessee.
En vidéo ci-dessous, The Kelly Affair tube puéril et jouissif qui en voiture vous fera appuyer un peu plus sur la pédale. Mes amortisseurs n'ont plus eu à subir pareil choc depuis le Standing in the way of control d'une certaine Gossip girl. Les autres premiers titres, Super Soaked, Heart Throb ou Becky ont tendance à être les meilleurs. Après, vers la fin, ça s'essouffle et peut paraître un peu monochrome, excepté la quasi balade You're a waste. Un gros maxi aurait suffit. En profondeur du stye Yeah Yeah Yeah! , sur 33 minute chrono, la jeunesse Nashvilloise a la hargne et nous défoule. Et c'est pas si mal.
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