Le 28ème album d'Elvis Costello, même s'il frappe moins par son immédiateté que son prédécesseur "en solo" The Delivery Man (2004) - on met de côté les projets annexes, live, symphoniques ou avec Allen Toussaint - n'en recèle pas moins quelques chansons à nouveau très recommandables.
Et tout d'abord ce titre énigmatique et hommage à l'empire de San Momofuku, l'inventeur des nouilles en pot !
Convoquant encore ses fidèles Imposters, qui ne sont jamais que des Attractions déguisés et toujours amputés du banni Bruce Thomas, Costello nous offre un panorama de ses plus belles années : de la pop triomphante rappelant justement le meilleur des Attractions période Imperial Bedroom (82), ("No Place To Hide", "Stella Hurt"), ou bien la soul irrésistible et écorchée des premières années, celle des indémodables This Year's Model (78) ou Get Happy !! (80) ; à noter aussi le furieux "Go Away" qui n'aurait pas déparé non plus sur Blood And Chocolate (86).
Le vibrato si particulier de Costello fait toujours des merveilles sur la très cabaret "Mr Feathers", la bluesy "Flutter And Vow" -ah, si le surnom de The Voice n'était déjà pris..........
Alors, il y a bien sûr quelques morceaux inutiles et qui n'apportent rien à la gloire de notre Dentifrice Emotif, mais au détour de ces quelques plages ternes, l'on peut tomber sur une merveille telle cette chanson écrite avec Roseanne Cash en personne, la très belle "Pardon Me Madam, My Name Is Eve". Moins débridé que son prédécesseur, un nouveau Costello qui joue plus sur l'opposition brûlots/mid tempos ; qui s'en plaindra ?
En bref : de par le caractère pléthorique de sa discographie, cet album ne peut prétendre occuper une place de pierre angulaire de l'oeuvre Costellienne. Il n'empêche ; encore de belles chansons à découvrir et un album à acheter plutôt qu'à télécharger.
Alors, il y a bien sûr quelques morceaux inutiles et qui n'apportent rien à la gloire de notre Dentifrice Emotif, mais au détour de ces quelques plages ternes, l'on peut tomber sur une merveille telle cette chanson écrite avec Roseanne Cash en personne, la très belle "Pardon Me Madam, My Name Is Eve". Moins débridé que son prédécesseur, un nouveau Costello qui joue plus sur l'opposition brûlots/mid tempos ; qui s'en plaindra ?
En bref : de par le caractère pléthorique de sa discographie, cet album ne peut prétendre occuper une place de pierre angulaire de l'oeuvre Costellienne. Il n'empêche ; encore de belles chansons à découvrir et un album à acheter plutôt qu'à télécharger.
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Le site officiel et le Myspace
A (re)lire aussi : Costello à Fourvières
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"Pardon Me Madam, My Name Is Eve" - Live :
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