S'il est toujours un point d'assuré lorsque l'on se rend au Son'Art, c'est la certitude d'assister à la fois à un concert à la pointe qualitativement (Pivot), mais également de découvrir une première partie pas piquée des hannetons (Erez Martinic). Et même si peu de gens se sont déplacés ce soir (match?), ceux qui l'ont fait ont pu vérifier la véracité des faits. Une première partie bordelaise qui joue à même le sol, sous l'intitulé un brin arty "musique répétitive en do", et surtout qui surprend par un style indéfinissable, ne cherchez pas. Il en résulte un magma sonore déchaîné qui tient grâce à la seule présence du batteur -monstrueux-, Mr Johnny Burguire (?). Le bassiste Ian Saboy a beau donner tout ce qu'il peut dos au public, et les deux claviéristes tourner et tourner encore leurs petits boutons, la section rythmique est phénoménale et vaut à elle seule le déplacement ce soir.
Place aux jeunes australiens à présent. Sur le devant de la scène en ce moment grâce à la sortie chez Warp de leur excellent second album O soundtrack my heart, les frères Pike (Laurenj et Richard) aidés là encore par un batteur d'exception Dave Miller (de chez Prefuse 73) viennent partager leur univers, là encore difficile à faire rentrer dans des cases. On dira pour bien faire que Vangelis, Autechre ou Battles sont les plus souvent cités, mais ça ne me convient pas trop. Je pense plutôt aux Midnight Juggernauts arès 20 ans d'hôpital psychiatrique. J'ai lu quelque part que Pivot pouvait être la musique du XXIème siècle, et à vrai dire c'est fort probable. Composé d'une rythmique instrumentale impressionnate de maestria et de nappes synthétiques novatrices, le son Pivot est également plein de sensibilité, malgré le côté "machines". Et les titres de début d'album, "In the blood", "O soundtrack..." et "Fool in rain" font mouche dès les premières attaques de synthé, contrairement à d'autres morceaux franchement moins accessibles, ceci étant du également au niveau sonore anormalement haut ce soir là. Pivot en live n'est pas reposant pour les oreilles, c'est sûr, mais bon sang ce que ça peut faire du bien par moment.
Le Myspace de Pivot et celui d' Erez Martinic
A lire aussi : Zombie Zombie en concert au Son'Art
Le clip de "In the blood" :
Place aux jeunes australiens à présent. Sur le devant de la scène en ce moment grâce à la sortie chez Warp de leur excellent second album O soundtrack my heart, les frères Pike (Laurenj et Richard) aidés là encore par un batteur d'exception Dave Miller (de chez Prefuse 73) viennent partager leur univers, là encore difficile à faire rentrer dans des cases. On dira pour bien faire que Vangelis, Autechre ou Battles sont les plus souvent cités, mais ça ne me convient pas trop. Je pense plutôt aux Midnight Juggernauts arès 20 ans d'hôpital psychiatrique. J'ai lu quelque part que Pivot pouvait être la musique du XXIème siècle, et à vrai dire c'est fort probable. Composé d'une rythmique instrumentale impressionnate de maestria et de nappes synthétiques novatrices, le son Pivot est également plein de sensibilité, malgré le côté "machines". Et les titres de début d'album, "In the blood", "O soundtrack..." et "Fool in rain" font mouche dès les premières attaques de synthé, contrairement à d'autres morceaux franchement moins accessibles, ceci étant du également au niveau sonore anormalement haut ce soir là. Pivot en live n'est pas reposant pour les oreilles, c'est sûr, mais bon sang ce que ça peut faire du bien par moment.
Le Myspace de Pivot et celui d' Erez Martinic
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Le clip de "In the blood" :
1 Comment:
J'ai pas réussi à vraiment accrocher à l'album...mais j'aurais ptêtre dû me laisser tenter par le concert ! Chouette chronique, comme d'hab sinon ;-) !
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