Si remède il y avait contre la crise, le dernier Guillaume & The Coutu Dumonts semblerait tout indiqué. Et si je coupe l’herbe sous les pieds de Dave dont la précédente chronique m’avait fait découvrir l’intéressé, le fleuron de la scène montréalaise vaut encore bien d’être cité. Celui dont on connaissait les cheminements micro house, nous donne encore l’occasion de nous évader dans d'enivrantes vapeurs électroniques. Son dernier EP, I Was On My Way To Hell, une injection de morphine au plus bas de la dépression, est le nouveau cocktail concocté chez Circus, qui abritait déjà le malicieux Petits djinns.
La nonchalance jazz en moins, les deux titres de l’EP s’opposent autant qu’ils se complètent. "I Was On My Way To Hell", le morceau éponyme, s’investit dans une strate dantesque de la house et du prêche casuistique. Porté par les mots du feu Révérend Joe Huges, membre de l’Eglise Baptiste de Macédoine d’une petite bourgade du nord de la Géorgie (USA), la conversion des rythmiques impétueuses au chant du prêcheur est une franche réussite. Tribal, capiteux, GCD, invoque la house soulful façon Dennis Ferrer, illuminée du discours religieux - éclairé. "Can’t Argue With Silence", quant à lui, se trouve être le pendant de la précédente orgie. Le beat monomane mais entraînant, est à peine émaillé de cordes orientales. Sobriété du lendemain. Le contraste marqué des deux titres ne permet plus alors de douter des capacités du Québécois, qui, à s’imposer de telles contraintes, se réalise remarquablement sur différents tableaux.
La nonchalance jazz en moins, les deux titres de l’EP s’opposent autant qu’ils se complètent. "I Was On My Way To Hell", le morceau éponyme, s’investit dans une strate dantesque de la house et du prêche casuistique. Porté par les mots du feu Révérend Joe Huges, membre de l’Eglise Baptiste de Macédoine d’une petite bourgade du nord de la Géorgie (USA), la conversion des rythmiques impétueuses au chant du prêcheur est une franche réussite. Tribal, capiteux, GCD, invoque la house soulful façon Dennis Ferrer, illuminée du discours religieux - éclairé. "Can’t Argue With Silence", quant à lui, se trouve être le pendant de la précédente orgie. Le beat monomane mais entraînant, est à peine émaillé de cordes orientales. Sobriété du lendemain. Le contraste marqué des deux titres ne permet plus alors de douter des capacités du Québécois, qui, à s’imposer de telles contraintes, se réalise remarquablement sur différents tableaux.
Le titre "I Was On My Way To Hell" est en écoute sur son MySpace.
A lire aussi : Guillaume & the Coutu Dumonts - Petits djinns (2007)
1 Comment:
J'étais très enthousiaste lorsque j'ai ramené ce disque à la maison mais la première écoute m'a beaucoup déçu. A la réécoute je l'apprécie un peu plus sans être franchement convaincu. C'est un peu monocorde à mon goût, mais ça reste de la bonne micro house. Et puis la pochette déchire.
A+, dude
PS: dans le même genre, checke le "Sexplosions EP" de Sex Trothler.
Post a Comment