Juste quelques mois après Jay Reatard, In the red l’excellent label des Sparks et des Black Lips ressort les couverts du garage rock pour un festin de haute volée. Alors que l’on pensait le genre en manque d’inspiration, condamné au brelan batterie binaire, son crade, voix qui beugle, de nombreux et très jeunes artistes se creusent un peu le ciboulot et arrivent à pondre des albums variés dans un registre où tout semblait avoir été fait. Tout comme Jay, Jeff Novak puisque c’est de lui qu’il s’agit fait presque figure de songwriter dans le milieu. Ancien des The Rat Traps, ses influences sont plus à chercher du côté des Redd Kross et des Runaways que des récents Strokes et autres Hives. Encore que sur certains morceaux on se demande ("Ginger snap")… Bref, entouré à présent de Jon Sewell à la batterie et de Stephen Braren à la basse, le trio américain du Tennessee pour être précis livre ici son premier album. Et comme tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un premier album garage, Cheap Time est jeune, succin, accrocheur et fort.
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Il faut dire qu’on les avait déjà remarqué en début d’année avec "Handy man", premier single énorme d’une minute et quarante quatre secondes, tout était dit. A présent on a droit à quatorze autres titres du même acabit, pour vingt huit minutes au compteur, autant dire que je risque fort d’aller retourner le disque avant d’avoir fini ma chronique. Mais ce qui empêche ce premier jet de sortir du lot tragique du garage punk à savoir "Toutes les chansons sont les mêmes" c’est cette diversité presque pop je dirais. "Trip to the zoo" se paie le luxe d’aligner au moins deux mélodies en une, et d’être le titre le plus long de l’album avec trois minutes de son. "People talk" est un exemple de glam new-yorkais alors que "Falling down" nous ramène au rock des 70’s. Que dire encore de "Glitter & gold", simplissime mais tubulaire. Dans un genre critiqué, où les solos de guitares se font à deux notes maximum et où la production semble identique de fond en comble, Cheap Time tire son épingle du jeu en ne confondant pas énergie et adrénaline, et une fois de plus cher Nickx, en privilégiant les chansons.
Il faut dire qu’on les avait déjà remarqué en début d’année avec "Handy man", premier single énorme d’une minute et quarante quatre secondes, tout était dit. A présent on a droit à quatorze autres titres du même acabit, pour vingt huit minutes au compteur, autant dire que je risque fort d’aller retourner le disque avant d’avoir fini ma chronique. Mais ce qui empêche ce premier jet de sortir du lot tragique du garage punk à savoir "Toutes les chansons sont les mêmes" c’est cette diversité presque pop je dirais. "Trip to the zoo" se paie le luxe d’aligner au moins deux mélodies en une, et d’être le titre le plus long de l’album avec trois minutes de son. "People talk" est un exemple de glam new-yorkais alors que "Falling down" nous ramène au rock des 70’s. Que dire encore de "Glitter & gold", simplissime mais tubulaire. Dans un genre critiqué, où les solos de guitares se font à deux notes maximum et où la production semble identique de fond en comble, Cheap Time tire son épingle du jeu en ne confondant pas énergie et adrénaline, et une fois de plus cher Nickx, en privilégiant les chansons.
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En bref : Complément indispensable de l’album de Jay Reatard cette année, Cheap Time va vous faire redécouvrir le garage rock, juste pour le meilleur.
En bref : Complément indispensable de l’album de Jay Reatard cette année, Cheap Time va vous faire redécouvrir le garage rock, juste pour le meilleur.
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Le Myspace
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A lire aussi : Jay Reatard - Matador singles 08’s (2008)
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"Glitter & gold" :
1 Comment:
Un seul nom mentionné dans ta chronique me donne déjà envie d'écouter cet album, celui des précieux Redd Kross !
Mais que deviennent-ils, depuis ce projet d'album avorté il y a quelques années, et qui devait s'intituler je crois Motorcycle Madonna, ou quelque chose comme ça ?
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