A l’heure des bilans de fin d’année il m’était difficile de faire fi de la dernière production new-yorkaise du duo Daniel Rossen (guitariste des Grizzly Bear) et de son colocataire et ami Fred Nicolous. A peine plus d’un mois après sa sortie dans les bacs français, In ear park est déjà présent partout et alors que l’on croyait Rook vainqueur haut la main du titre d’album aérien de l’année, le département des aigles débarque comme un chien dans un jeu de quille avec onze titres de pop pastorale à faire pâlir d’envie les pourtant bien équipés Fleet Foxes. Chez eux l’émotion semble moins programmée et l’univers exploré n’en est que plus dépaysant. Etincelant de multiples facettes (arrangements, rythmes, ambiances), ce successeur à The cold nose envoûte par son lyrisme non exacerbé (pour une fois) et surtout par la constante qualité de sa prestation. L’adage "pas un titre à jeter" prend ici toute sa signification.
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Dès les premiers arpèges du titre éponyme, l’auditeur pénètre dans l’univers féérique de l’enfance. Valse folk irréelle, le titre revêt une enveloppe fantasmatique et impressionniste qui ne quittera plus l’album. Telle une spirale vaporeuse de pianos, cordes, boucles et autres chœurs si chers au genre, la playlist enchaîne une pop très McCartney ("No ones does it like you") à un folk baroque et élancé façon The Dodos chanté par Patrick Watson ("Around the bay"). A noter également l’effet "manège" du piano de "Teenagers" et le final presque Radiohead de "Waves of rye". Si l’on veut pinailler peut-être peut-on reprocher une certaine retenue à ce In ear park, alors que Chris Bear (autre échappé des Grizzly Bear vous l’aurez deviné) s’occupe de la batterie, plus calme que jamais. Mais non, il n’y a rien à dire, le nouveau Department Of Eagles est bien l’un des plus beaux disques de l’année. Et tout comme Beirut vis-à-vis de Matt Elliott, c’est cette fois-ci Fleet Foxes qui peut aller se rhabiller.
_Dès les premiers arpèges du titre éponyme, l’auditeur pénètre dans l’univers féérique de l’enfance. Valse folk irréelle, le titre revêt une enveloppe fantasmatique et impressionniste qui ne quittera plus l’album. Telle une spirale vaporeuse de pianos, cordes, boucles et autres chœurs si chers au genre, la playlist enchaîne une pop très McCartney ("No ones does it like you") à un folk baroque et élancé façon The Dodos chanté par Patrick Watson ("Around the bay"). A noter également l’effet "manège" du piano de "Teenagers" et le final presque Radiohead de "Waves of rye". Si l’on veut pinailler peut-être peut-on reprocher une certaine retenue à ce In ear park, alors que Chris Bear (autre échappé des Grizzly Bear vous l’aurez deviné) s’occupe de la batterie, plus calme que jamais. Mais non, il n’y a rien à dire, le nouveau Department Of Eagles est bien l’un des plus beaux disques de l’année. Et tout comme Beirut vis-à-vis de Matt Elliott, c’est cette fois-ci Fleet Foxes qui peut aller se rhabiller.
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Le Myspace et le site officiel
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A lire aussi : Fleet Foxes - St (2008)
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"No ones does it like you" en acoustique :
1 Comment:
merci vraiment pour cette chronique ; j'adore ce disque ; les voix sont superbes, irréelles ; ça sort vraiment du lot.
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