Attention, OVNI. Ce disque ne ressemble à rien de connu ou presque. Oeuvre du singulier démiurge américain multi-instrumentiste Michael Lloyd assisté de 2 acolytes, ce album éponyme est l'unique oeuvre d'un groupe mort-né. On n'entendra plus jamais parler de The Smoke par la suite.
En préambule, se souvenir qu'il s'agit là du groupe US, et non de son homonyme qui avait cartonné en Angleterre avec le hit "My Friend Jack". Les groupes doublons ? Grande spécialité des 60's, de Nirvana à Kaleidoscope, en passant par les Wailers ou autres Outsiders.
Le disque n'est pas en soi si différent de son homologue anglais, pour ce qui est de manier la pop psychédélique, les refrains tuants ; il y a là cependant une bonne dose de folie en plus.
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Dès l'intoductif et irrésistible "Cowboys and Indians", on a affaire à une évidence pop anglaise aussi immédiate que peuvent l'être certains classiques des grands groupes mods d'alors : un peu de "Shadows and Reflections" des orfèvres The Action, de la rythmique carrée de The Creation, de la magie ensorcelante des meilleures mélodies des Who, bref, que du très haut niveau._
Et si l'on pense à des groupes ricains, ce n'est uniquement qu'à deux de ses plus beaux fleurons, les seuls à s'être réellement approprié le son anglais pour en faire quelque chose d'unique. Sur "Philosophy", ce sont les Beach Boys, qui jamment avec Elliott Smith, pourtant pas encore né. Telle est la troublante similitude de timbre auquel fait parfois penser l'organe de Michael Lloyd.... quand ce n'est pas à Rivers Cuomo .
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Loin d'être une élucubration psyché garage des 60's de plus quand il s'agit de trier le grain de l'ivraie, ce disque oublié et culte est époustouflant d'un bout à l'autre. De l'atmosphère de boudoir et.......hum évocatrice de "Lookin' Thru The Mirror" à la chevauchée débridée et Tolkienne de "Hobbit Symphony", rien de gratuit ni de démonstratif ; même si les guitares souvent virtuoses témoignent d'un esprit libre, fou et iconoclaste._
Et puis, il suffit de mater la pochette, son graphisme, et ses faux airs de "Yellow Submarine", de jeter un oeil aux titres avant que de poser la galette, pour s'apercevoir que le disque au demeurant très festif et altier doit sans doute un lourd tribut aux champignons qui donnent des visions et aux grosses cigarettes qui font rire ; qu'on en juge :"Gold Is The Colour Of Thought", "Hobbit Symphony", "Daisy Intermission", "Song Thru Perception", "Philosophy", "Ritual Gipsy Music Opus 1", "Oddyssey", etc, etc.
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Dans les nombreuses entrées sur ce disque mythique, on peu tlire lire les noms de (sous) The Left Banke à l'intention de The Smoke ; la réalité est tout autre car ce disque et ce groupe mort-né demeurent inclassables.
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En bref : Le talent d'écriture des meilleurs alchimistes pop, la folie barrée des Electric Prunes ou des Strawberry Alarm Clock, l'énergie des Blues Magoos, alliée au meilleur du rock anglais cité plus haut....... Y a-t-il une raison d'ignorer plus encore The Smoke ?
En préambule, se souvenir qu'il s'agit là du groupe US, et non de son homonyme qui avait cartonné en Angleterre avec le hit "My Friend Jack". Les groupes doublons ? Grande spécialité des 60's, de Nirvana à Kaleidoscope, en passant par les Wailers ou autres Outsiders.
Le disque n'est pas en soi si différent de son homologue anglais, pour ce qui est de manier la pop psychédélique, les refrains tuants ; il y a là cependant une bonne dose de folie en plus.
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Dès l'intoductif et irrésistible "Cowboys and Indians", on a affaire à une évidence pop anglaise aussi immédiate que peuvent l'être certains classiques des grands groupes mods d'alors : un peu de "Shadows and Reflections" des orfèvres The Action, de la rythmique carrée de The Creation, de la magie ensorcelante des meilleures mélodies des Who, bref, que du très haut niveau._
Et si l'on pense à des groupes ricains, ce n'est uniquement qu'à deux de ses plus beaux fleurons, les seuls à s'être réellement approprié le son anglais pour en faire quelque chose d'unique. Sur "Philosophy", ce sont les Beach Boys, qui jamment avec Elliott Smith, pourtant pas encore né. Telle est la troublante similitude de timbre auquel fait parfois penser l'organe de Michael Lloyd.... quand ce n'est pas à Rivers Cuomo .
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Loin d'être une élucubration psyché garage des 60's de plus quand il s'agit de trier le grain de l'ivraie, ce disque oublié et culte est époustouflant d'un bout à l'autre. De l'atmosphère de boudoir et.......hum évocatrice de "Lookin' Thru The Mirror" à la chevauchée débridée et Tolkienne de "Hobbit Symphony", rien de gratuit ni de démonstratif ; même si les guitares souvent virtuoses témoignent d'un esprit libre, fou et iconoclaste._
Et puis, il suffit de mater la pochette, son graphisme, et ses faux airs de "Yellow Submarine", de jeter un oeil aux titres avant que de poser la galette, pour s'apercevoir que le disque au demeurant très festif et altier doit sans doute un lourd tribut aux champignons qui donnent des visions et aux grosses cigarettes qui font rire ; qu'on en juge :"Gold Is The Colour Of Thought", "Hobbit Symphony", "Daisy Intermission", "Song Thru Perception", "Philosophy", "Ritual Gipsy Music Opus 1", "Oddyssey", etc, etc.
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Dans les nombreuses entrées sur ce disque mythique, on peu tlire lire les noms de (sous) The Left Banke à l'intention de The Smoke ; la réalité est tout autre car ce disque et ce groupe mort-né demeurent inclassables.
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En bref : Le talent d'écriture des meilleurs alchimistes pop, la folie barrée des Electric Prunes ou des Strawberry Alarm Clock, l'énergie des Blues Magoos, alliée au meilleur du rock anglais cité plus haut....... Y a-t-il une raison d'ignorer plus encore The Smoke ?
Pour écouter des extraits de cette oeuvre unique, dans les deux sens du terme, le mieux est encore d'aller visiter le Myspace consacré au groupe.
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A lire aussi : The Blues Magoos - Psychedelic Lollipop (1966)
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A lire aussi : The Blues Magoos - Psychedelic Lollipop (1966)
4 Comments:
Rock'n Folk m'avait déjà alerté sur ce disque mais je t'avoue que j'avais eu du mal à le trouver, aussi bien en téléchargement qu'en vinyl... si tu as une piste...
A+
Ju
Beach Boys, Zombies, Elliott Smith, Rivers Cuomo.... Ahhhhhh c'en est trop !!!!!! Il me faut ce disque!!!
C'était bien moi que tu visais Nickx?
A ton avis ?
Qui d'autre réagirait ainsi au quart de tour à la simple évocation du chanteur de Weezer ?
Ce disque, il te le faut Ju ! Aux grandes heures du Net, y'a pas !
Message subliminal : traduction en cours.......
Julien a enfin trouvé son saint Graal !!!
il faut lancer un appel au monde entier, hors ce disque, point de salut
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