Le temps serait-il au psychédélisme? Une semaine après le festival IAO au CAPC, c’est l’Espace Tatry et l’association Allez les filles qui accueillent l’un des grands noms modernes du rock sous narcotique. Plutôt rare sur le territoire français, le combo américain d’Austin Texas est sans doute de passage ici pour promouvoir Directions to see a ghost son album 2008, leur deuxième après le très remarqué Passover en 2006. Annoncés comme les dignes héritiers du Velvet Underground (qui leur ont inspiré leur nom), du 13th Floor Elevators (leurs voisins texans) et du Pink Floyd période Barrett, les anges noirs doivent affronter ce soir un public venu en masse et surtout chaud comme la braise (Bordeaux qu’est-ce qui t’arrives ?).
Mon intention en venant ici je l’avoue était de découvrir grâce au live un peu plus que ce que j’avais trouvé sur disque, qui sans aucune fausse note manquait un peu d’originalité. Première surprise en découvrant la scène si dépouillée contrastant avec l’univers visuel chargé de la bande. Bonne nouvelle, une fille (Stéphanie Bailey) est à la batterie et s’en sort pas trop mal, elle fait le boulot comme on dit. Les guitaristes aussi. Mais l’étoile qui irradie la scène est bel et bien Alex Maas le chanteur. Sosie de barbe, de voix et de prestance (enfin presque) de Mr Jim Morrisson himself, la ressemblance est d’ailleurs troublante, jusque dans la diction et finalement même dans la musique, qui évoque les moments les plus psychédéliques des Doors ("The end"). Sans compter sur cette réverb étrange qui "fantomatise" la voix, brrr ça fait froid dans le dos.
Mon intention en venant ici je l’avoue était de découvrir grâce au live un peu plus que ce que j’avais trouvé sur disque, qui sans aucune fausse note manquait un peu d’originalité. Première surprise en découvrant la scène si dépouillée contrastant avec l’univers visuel chargé de la bande. Bonne nouvelle, une fille (Stéphanie Bailey) est à la batterie et s’en sort pas trop mal, elle fait le boulot comme on dit. Les guitaristes aussi. Mais l’étoile qui irradie la scène est bel et bien Alex Maas le chanteur. Sosie de barbe, de voix et de prestance (enfin presque) de Mr Jim Morrisson himself, la ressemblance est d’ailleurs troublante, jusque dans la diction et finalement même dans la musique, qui évoque les moments les plus psychédéliques des Doors ("The end"). Sans compter sur cette réverb étrange qui "fantomatise" la voix, brrr ça fait froid dans le dos.
Moins glauques et glacials que les Psychic Ills (ils jouent finalement dans la même catégorie, mais avec en plus un chanteur dont on comprend les paroles) mais plus teigneux et, lâchons le mot, accessibles, les Black Angels provoquent la même transe électrique estampillée fin sixities mais avec quelques motifs mélodiques en plus. Motifs d’ailleurs difficilement reconnaissables eu égard à une sono pas très agréable et vraisemblablement mal réglée donnant l’effet de réentendre trop souvent la même chanson. N’empêche que "Young men dead", "Black grease" ou "You on the run" pour parler du dernier album font leur petit effet. Anton Newcombe devrait surveiller ses arrières. Les Black Mountain ont par contre encore un peu d’avance.
Le Myspace
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Sniper at the Gates of Heaven" et "Young men dead" en live :
2 Comments:
libé avait voulu me vendre les black angels comme le super groupe alternatif communautaire néopsyché, et l'écoute de l'album ne m'avait pas emballé, il y a même des passages assez ennuyeux.
Tout à fait d'accord avec toi HIP HOP, même si ça ne se ressent peut-être pas dans ma chronique. Tout comme pour le festival IAO d'ailleurs, ce type de psychédélisme, si l'on n'est pas complètement dedans, peut s'avérer assez chiant parfois. N'empêche que d'avoir vu le groupe live m'a fait revenir sur le premier album (celui dont tu parles?), et j'y ai trouvé de nouvelles choses du coup. Mais rien de révolutionnaire on est d'accord.
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