AYWKUBTTOD a semble-t-il été adoubé par nombre de membres de la communauté babylonienne : l'excellent So Divided (2006) ayant produit ses effets. Ceux-ci sont a priori reconduits sur ce 6ème album, et cette superbe pochette au grain HarryPotterien, designée au bic bleu par Conrad Keely.
Alors, qu'en est-il du verdict, après quelques écoutes ? Eh bien, que le résultat final, sans être indigne, est loin d'égaler la richesse du disque précédent, dont il reprend certes, le gimmick le plus aguicheur.
Ainsi, tout comme sur So Divided, c'est lorsque le piano est à l'honneur que l'on trouve les morceaux les plus prenants, les plus bouleversants ("Inland Sea", "Insatiable", "Pictures Of An Only Child") ; cette dernière pouvant arracher des larmes à un nazi en exil. "Insatiable", que n'aurait pas désavoué Calc (c'est dire la beauté mélodique de la chose) est même interprétée deux fois, et jusqu'à son chorus colérique ("part I") qui cite les "na-na-na" du refrain de "Hush" des Deep Purple, a tout bon .
Alors, qu'en est-il du verdict, après quelques écoutes ? Eh bien, que le résultat final, sans être indigne, est loin d'égaler la richesse du disque précédent, dont il reprend certes, le gimmick le plus aguicheur.
Ainsi, tout comme sur So Divided, c'est lorsque le piano est à l'honneur que l'on trouve les morceaux les plus prenants, les plus bouleversants ("Inland Sea", "Insatiable", "Pictures Of An Only Child") ; cette dernière pouvant arracher des larmes à un nazi en exil. "Insatiable", que n'aurait pas désavoué Calc (c'est dire la beauté mélodique de la chose) est même interprétée deux fois, et jusqu'à son chorus colérique ("part I") qui cite les "na-na-na" du refrain de "Hush" des Deep Purple, a tout bon .
D'autres morceaux, plus belliqueux, plus rentre-dedans le font aussi ("Bells Of Creation", "Ascending"), mais dans l'ensemble, les texans retombent dans certains travers observés dans Worlds Apart (2005) et qui est un peu leur marque de fabrique en studio, à savoir la surproduction de leurs chansons. Certains titres sont exagérément étirés : cela va de l'épique "Halcyon Days" à "Luna Park" qui évoque le pire de U2 ou de Smashing Pumpkins. Sans parler de "Isis Unveiled" et son intro pompière piquée à The Cure. Ou encore l'inutile et bourrin "Fields of Coal" qui reprend les accents hardcore d'antan, mais sans convaincre.
Capable d'évoquer les meilleurs moments de la pop des 00's, comme sur ce DVD collector inclus dans les premiers pressages, et montrant le groupe en concert à Düsseldorf -Manu, en étais-tu ?- Et Vous Nous Connaîtrez Via La Piste Des Morts, en est encore parfois à surenchérir son art, ce qui est dommage. Allez, gageons que si vous êtes (plus) nombreux à acheter ce disque, AYWKUBTTOD saura revenir à plus de simplicité la prochaine fois.
Un groupe qui a signé avec "Wasted State Of Mind" l'une des meilleures chansons pop du 21ème siècle ne peut de toute façon pas être mauvais.
En bref : capable du meilleur lorsqu'il donne dans la musicalité la plus allégée en calories, comme du pire, en proposant des pièces montées débordant de chantilly, ce 6ème album des Trail Of Dead ne rend pas justice au talent mélodique et au lyrisme d'un groupe atypique, qui continuera probablement de diviser.
En bref : capable du meilleur lorsqu'il donne dans la musicalité la plus allégée en calories, comme du pire, en proposant des pièces montées débordant de chantilly, ce 6ème album des Trail Of Dead ne rend pas justice au talent mélodique et au lyrisme d'un groupe atypique, qui continuera probablement de diviser.
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"Isis Unveiled"
1 Comment:
J'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus attirés par un son qui vire au monumental ; il va falloir se renouveler ou mourir.
pour moi, leur chef d'oeuvre c'est "source, tags and codes".
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