Hard As Love semble avoir trouvé son chemin. Enregistré fin 2006 en autoproduction totale, et aujourd’hui édité par Real Time Records et Dièse, ce disque va enfin faire le bonheur (le 26 mars prochain) de tout amateur de folk en chambre habité par les grands espaces. Joseph Leon, libanais de 33 ans installé à Paris l’avoue volontiers : "Je vis dans l’empire américain. C’est une fatalité plus qu’une fascination". Aussi son folk lancinant et nostalgique s’inscrit dans la veine d’un Bonnie Prince Billy ou d’un Andrew Bird. C’est-à-dire teinté d’americana, en anglais et surtout -vous l’aurez compris avec le titre- bougrement romantique, parce que l’amour, ça fait mal.
Solitaire dans l’écriture comme dans l’enregistrement, Joseph explique : "J’écris des chansons douces en arpèges à cause de mes voisins". L’anecdote peut faire sourire, mais le résultat n’en est que plus touchant et intime, forcément. Pourtant Joseph croise sur sa route Benoit Rault (Ben’s Symphonic Orchestra) qui lui apporte quelques arrangements et Emmanuel d’Orlando (Jack The Ripper) qui lui rajoute quelques cordes. Kate Stabbles y va également de son chœur ("Up in the air", "One in, one out"). Parfois un piano s’invite ("Forever cold", "San Francisco bay") et si le mélange est somptueux, c’est le duo principal guitare / chant qui tient le haut du pavé.
Chacun des dix titres de ce premier album porte en lui ce spleen élégant des grands songwritters (Nick Drake nous entends-tu ?) et le récit est forcément autobiographique. Invitant même le Neil Young de Harvest sur "The long drink", Joseph Leon prouve que l’on devra dorénavant compter sur lui dans le registre. Mieux vaut tard que jamais.
En bref : Sans compliquer les choses, un être humain chante l’amour triste avec sa guitare sur fond de grands espaces américains et met dans le mille à tous les coups.
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Le Myspace et l’ album en streaming
A lire aussi : A Singer Must Die - Today It’s A Wonderfull Day (2007)
Joseph Leon s’explique sur la genèse de son album (et on ne se moque pas!) :
Solitaire dans l’écriture comme dans l’enregistrement, Joseph explique : "J’écris des chansons douces en arpèges à cause de mes voisins". L’anecdote peut faire sourire, mais le résultat n’en est que plus touchant et intime, forcément. Pourtant Joseph croise sur sa route Benoit Rault (Ben’s Symphonic Orchestra) qui lui apporte quelques arrangements et Emmanuel d’Orlando (Jack The Ripper) qui lui rajoute quelques cordes. Kate Stabbles y va également de son chœur ("Up in the air", "One in, one out"). Parfois un piano s’invite ("Forever cold", "San Francisco bay") et si le mélange est somptueux, c’est le duo principal guitare / chant qui tient le haut du pavé.
Chacun des dix titres de ce premier album porte en lui ce spleen élégant des grands songwritters (Nick Drake nous entends-tu ?) et le récit est forcément autobiographique. Invitant même le Neil Young de Harvest sur "The long drink", Joseph Leon prouve que l’on devra dorénavant compter sur lui dans le registre. Mieux vaut tard que jamais.
En bref : Sans compliquer les choses, un être humain chante l’amour triste avec sa guitare sur fond de grands espaces américains et met dans le mille à tous les coups.
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