Chateau Marmont ou le nom porté par un luxueux palace angeleno, c'est également la bannière choisie depuis quelques saisons par ce quatuor parisien qui s'est fait connaître en remixant entre autres Midnight Juggernauts, Ladyhawke ou Poney Poney.
On comprend donc, à la lecture du pédigrée, qu'ils se situaient à des antipodes tant au niveau de l'âge, de l'expérience ou de l'orientation musicale, de la très surfaite scène parisienne, celle bêtement estampillée des bébés rockers.
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Beaucoup de bonnes choses, de bons souvenirs affleurent à l'écoute de ce Solar Apex. En premier lieu, ceux qui remontent aux 70's triomphantes et mettant en scène la crème de musiciens compositeurs de B/O oeuvrant entre symphonique et pop synthétique.
Alors, pour faire court car il s'agit d'un EP, citons entre autres François de Roubaix, Space le combo disco pop du producteur Hervé Marouani sur "Maison Klaus". Puis, plus près de nous, un Air période Moon Safari mais sous amphétamines ("Diane").
"Solar Apex" aurait pu sans problème prétendre servir de générique au mythique San Ku Kai, tandis que "Anything Everywhere" aurait été le fils putatif de Cerrone et Jean-Michel Jarre.
"Solar Apex" aurait pu sans problème prétendre servir de générique au mythique San Ku Kai, tandis que "Anything Everywhere" aurait été le fils putatif de Cerrone et Jean-Michel Jarre.
En bref : Chateau Marmont recrée avec brio les génériques de nos films préférés des 70's, avec une patte mélodique très intéressante, en plus d'être divertissante. Vivement l'album.
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1 Comment:
Merci pour le blog mais une suggestion: pourriez-vous mettre le lien vers l'album sur Spotify quand il est disponible ?
Ex avec cet album:
http://open.spotify.com/album/5Zza9ERjIyUdAdqWeStY23
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