Les rois du disco européen Lindstrøm et Prins Thomas, sont décidément très prolifiques en ce printemps 2009. Leur second album, II, sortira le 26 mai, mais en préambule, deux EP paraissent quasi-simultanément : l’un signé par le seul Prins Thomas (Mammut, sur Full Pupp), l’autre commis par les deux Norvégiens, mais dont les titres ne figureront pas sur l’album. Et pour cause ! Alors que II s’éloigne considérablement du disco et verse dans une sorte de prog-rock mâtiné de jazz-funk qui en surprendra plus d’un, Tirsdagsjam se rapproche de leurs travaux antérieurs et devrait faire hurler de plaisir les fans de la première heure.
Des deux versions proposées, ma préférence va nettement à la plus longue (15 minutes), dont le format est bien adapté à l’esprit jam session du track. On a vraiment la sensation d’entendre Thomas et Hans-Peter se taper un délire live dans leur studio d’Oslo, passant d’un instrument à l’autre, testant sons et ambiances en temps réel sur un tempo robotique exécuté par une batterie qui n’a rien de synthétique. Résultat : on trouve un peu de tout dans Tirsdagsjam. Il y a du funk bien sale genre Blaxploitation, des synthés dignes des maîtres de l’italo-disco, des handclaps façon Zapp & Roger, mais aussi des passages plus oniriques où flottent quelques accords de guitare acoustique - on retrouve alors les accointances “baléariques” du binôme.
Le tout fleure bon les années 80, le sexe et les bandes originales de Moroder. Pas besoin d’en faire un roman : il s’agit du meilleur morceau des Scandinaves depuis un bon moment, indispensable à tout amateur de musiques cosmiques et baroques. La version courte se concentre sur les moments les plus funky et dansants du morceau, et sera sans doute privilégiée par les DJ.
En bref : Avant leur très attendu second album, les rois du space-disco livrent un EP euphorique, sorte de jam session géante gorgée de synthés eighties. Fortement recommandé.
Des deux versions proposées, ma préférence va nettement à la plus longue (15 minutes), dont le format est bien adapté à l’esprit jam session du track. On a vraiment la sensation d’entendre Thomas et Hans-Peter se taper un délire live dans leur studio d’Oslo, passant d’un instrument à l’autre, testant sons et ambiances en temps réel sur un tempo robotique exécuté par une batterie qui n’a rien de synthétique. Résultat : on trouve un peu de tout dans Tirsdagsjam. Il y a du funk bien sale genre Blaxploitation, des synthés dignes des maîtres de l’italo-disco, des handclaps façon Zapp & Roger, mais aussi des passages plus oniriques où flottent quelques accords de guitare acoustique - on retrouve alors les accointances “baléariques” du binôme.
Le tout fleure bon les années 80, le sexe et les bandes originales de Moroder. Pas besoin d’en faire un roman : il s’agit du meilleur morceau des Scandinaves depuis un bon moment, indispensable à tout amateur de musiques cosmiques et baroques. La version courte se concentre sur les moments les plus funky et dansants du morceau, et sera sans doute privilégiée par les DJ.
En bref : Avant leur très attendu second album, les rois du space-disco livrent un EP euphorique, sorte de jam session géante gorgée de synthés eighties. Fortement recommandé.
Leur Myspace, avec un “Radio Edit” du morceau en écoute.
Le site d’Eskimo Recordings
A lire aussi : Lindstrøm - Where You Go I Go Too (2008)
1 Comment:
Ouaouh, le Radio Edit donne déjà sacrément envie...
Merci à+
Ju
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