13 songs of whiskey and light, voilà qui qualifie bien le contenu de cet excellent disque d'Eamon Mc Grath. On oscille en effet ici entre mélancolie due à l'absorption massive de ce breuvage, intensité rock'n'roll enthousiasmante et envolées lumineuses et finalement, c'est tout un pan du rock'n'roll qui nous est dévoilé, dans le sens ou le ressortissant d'Edmonton pratique celui-ci à diverses sauces et ce, sans la moindre faute de goût.
Dès le magistral et allégorique "Welcome to the heart" en introduction, la voix éraillée d'Eamon captive de même que l'ambiance, multiple et représentative des états d'âme du canadien. Ainsi, "Machine gun cowboy" propose un rock'n'roll bluesy délectable, mis en valeur par des guitares inspirées et, comme de coutume, la voix caractéristique de Mc Grath, puis "Big river" évoque un Neil Young... dans son versant électrique. Ainsi, l'artiste évolue dans un registre d'obédience rock certes, mais diversifié et jamais dispersé, et la qualité n'est jamais prise en défaut.
On a même droit sur "File under fire" à un rock tranchant et mélodique à la fois, avant qu'une acoustique superbement désabusée ne reprenne ses droits sur "Last man standing". Je suis d'ailleurs sur le point, tant cet album s'avère irrépochable, de décrire chacun de ses treize titres, dont "Cadillac rosetowne" et ses élans western endiablés ou "Holly roller", à l'ambiance à la Léonard Cohen perturbée par une guitare remarquable.
Mc Grath possède l'âme d'un "itinérant du rock" et cela se ressent, et s'entend, à l'écoute de ses titres, dont la variété se voit brillamment confirmée par l'incandescent "Desperation, Alberta", lancinant et zébré de guitares cinglantes.
Sur la suite, les climats changeants sont donc à nouveau de rigueur, et ce dans la cohérence la plus totale, à commencer par "Darby crash and burn guitars" et son harmonica Dylanien, auquel succède "Land of dogs", superbe exercice rock'n'roll au rythme soutenu. Puis le trio de fin, inauguré par "Chained to my love" et ses sonorités épurées (avec, encore une fois, un harmonica décisif), permet d'assoir de façon définive la valeur de ces 13 chansons de lumière et de whisky. "Caves", dans un premier temps, nous plonge dans une atmosphère faussement tranquille, puis "Ecstasy railings" réinstaure une certaine tranquilité, ceci pour une qualité toujours égale et pour un résultat au dessus de tout soupçon.
Superbe album donc, parfait reflet des humeurs de son auteur, qui se voient mises en son avec une superbe maîtrise.
En bref : très belle surprise et bel essai rock'n'roll d'un artiste entier et qui se livre à la fois sans retenue et avec pudeur... pour nous livrer un disque de toute beauté.
Dès le magistral et allégorique "Welcome to the heart" en introduction, la voix éraillée d'Eamon captive de même que l'ambiance, multiple et représentative des états d'âme du canadien. Ainsi, "Machine gun cowboy" propose un rock'n'roll bluesy délectable, mis en valeur par des guitares inspirées et, comme de coutume, la voix caractéristique de Mc Grath, puis "Big river" évoque un Neil Young... dans son versant électrique. Ainsi, l'artiste évolue dans un registre d'obédience rock certes, mais diversifié et jamais dispersé, et la qualité n'est jamais prise en défaut.
On a même droit sur "File under fire" à un rock tranchant et mélodique à la fois, avant qu'une acoustique superbement désabusée ne reprenne ses droits sur "Last man standing". Je suis d'ailleurs sur le point, tant cet album s'avère irrépochable, de décrire chacun de ses treize titres, dont "Cadillac rosetowne" et ses élans western endiablés ou "Holly roller", à l'ambiance à la Léonard Cohen perturbée par une guitare remarquable.
Mc Grath possède l'âme d'un "itinérant du rock" et cela se ressent, et s'entend, à l'écoute de ses titres, dont la variété se voit brillamment confirmée par l'incandescent "Desperation, Alberta", lancinant et zébré de guitares cinglantes.
Sur la suite, les climats changeants sont donc à nouveau de rigueur, et ce dans la cohérence la plus totale, à commencer par "Darby crash and burn guitars" et son harmonica Dylanien, auquel succède "Land of dogs", superbe exercice rock'n'roll au rythme soutenu. Puis le trio de fin, inauguré par "Chained to my love" et ses sonorités épurées (avec, encore une fois, un harmonica décisif), permet d'assoir de façon définive la valeur de ces 13 chansons de lumière et de whisky. "Caves", dans un premier temps, nous plonge dans une atmosphère faussement tranquille, puis "Ecstasy railings" réinstaure une certaine tranquilité, ceci pour une qualité toujours égale et pour un résultat au dessus de tout soupçon.
Superbe album donc, parfait reflet des humeurs de son auteur, qui se voient mises en son avec une superbe maîtrise.
En bref : très belle surprise et bel essai rock'n'roll d'un artiste entier et qui se livre à la fois sans retenue et avec pudeur... pour nous livrer un disque de toute beauté.
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