C’est par erreur que j’ai découvert il y a quelques nuitées ce groupe à consonance animale et à priori sa renommée n’a pas encore franchi l’Atlantique. Pourtant le coup de foudre a été direct et j’ai pris de plein fouet cette décharge power pop gavée en bons sentiments. Car malgré son titre profondément ironique, ce premier Ep qui en appelle bien d’autres respire la joie de vivre et la fuite en avant. La configuration du groupe ? Un trio composé de deux cousins, D.W. Nelson (à la batterie) et Derek Brown (voix et synthés), et de la femme de ce dernier, la chanteuse Rachael Brown donc. Tous trois jouent depuis longtemps dans diverses formations (The Stellas, Starlight Mints, Chainsaw Kittens, Liz Phair…) et c’est en 2006 que l’idée de faire un groupe ensembles leur a pris. Une présence époux/épouse qui rappelle d’ailleurs fortement le groupe oublié du Kansas, Mates Of State, dans la musique aussi qui est une sorte de pop sucrée enrobée de synthés.
Un couple donc, qui ressemble davantage à The Submarines qu’à Yo La Tengo dans l’approche musicale. Quant au patronyme, on apprend sans surprise qu’il vient de l’album du même nom des Echo And The Bunnymen dont ils sont fans. Avec ce premier maxi de six titres, le groupe d’Oklahoma (où je le rappelle les Flaming Lips sont une véritable institution, ça a son importance) joue ce qu’ils appellent du "Synthcore", c'est-à-dire une sweet pop sirupeuse -assumons- à base de paroles enjouées, de piano et synthés galopants et surtout d’une grande sensibilité. On pense aux Apples In Stereo, mais aussi à Nena et à Blondie car c’est ici la fille qui fait office de frontgirl, laissant son mari participer vocalement sur deux titres tout de même, "We speak for everyone" et "Pageant", deux morceaux très 80’s et très instrumentés. Mais les deux petites perles, celles qui m’ont donné envie de vous présenter cette équipe, ce sont les deux premiers du maxi, "The dinosaur" et "August is over", deux morceaux en apesanteur, que dis-je, en surf sur des vagues de claviers irrésistibles. Non ?
En bref : un premier maxi de synth pop sympathique et coloré venu du fin fond de l’Oklahoma et destiné à mon sens à conquérir les ondes FM d’ici peu.
Leur Myspace, leur blog et l’Ep en écoute sur LastFm
A lire aussi : The Submarines - Honeysuckle Weeks (2008)
"August is over" à écouter fort et au casque vu que le son mp3 est un peu étouffé, et au moins jusqu'au break à 1'50" :
Un couple donc, qui ressemble davantage à The Submarines qu’à Yo La Tengo dans l’approche musicale. Quant au patronyme, on apprend sans surprise qu’il vient de l’album du même nom des Echo And The Bunnymen dont ils sont fans. Avec ce premier maxi de six titres, le groupe d’Oklahoma (où je le rappelle les Flaming Lips sont une véritable institution, ça a son importance) joue ce qu’ils appellent du "Synthcore", c'est-à-dire une sweet pop sirupeuse -assumons- à base de paroles enjouées, de piano et synthés galopants et surtout d’une grande sensibilité. On pense aux Apples In Stereo, mais aussi à Nena et à Blondie car c’est ici la fille qui fait office de frontgirl, laissant son mari participer vocalement sur deux titres tout de même, "We speak for everyone" et "Pageant", deux morceaux très 80’s et très instrumentés. Mais les deux petites perles, celles qui m’ont donné envie de vous présenter cette équipe, ce sont les deux premiers du maxi, "The dinosaur" et "August is over", deux morceaux en apesanteur, que dis-je, en surf sur des vagues de claviers irrésistibles. Non ?
En bref : un premier maxi de synth pop sympathique et coloré venu du fin fond de l’Oklahoma et destiné à mon sens à conquérir les ondes FM d’ici peu.
Leur Myspace, leur blog et l’Ep en écoute sur LastFm
A lire aussi : The Submarines - Honeysuckle Weeks (2008)
"August is over" à écouter fort et au casque vu que le son mp3 est un peu étouffé, et au moins jusqu'au break à 1'50" :
0 Comments:
Post a Comment