Complètement inconnu au début de 2009, Floating Points a sorti quatre superbes maxis de suite qui l’ont propulsé parmi les grosses révélations électroniques de l’année. Mais c’est début septembre qu’il a véritablement cassé la baraque avec ce Vacuum EP absolument irréprochable, paru sur Eglo, son propre label fraîchement sorti des fonts baptismaux. Que dire de "Vacuum Boogie", plat de résistance de l’EP, sinon qu’il s’agit d’une bombe en bonne et due forme, suffisamment riche pour me tenir en haleine dans mon canapé, et suffisamment groovy pour satisfaire un dancefloor bondé en plein peak time ? Ce style que l’on pourrait définir comme de la boogie-house (qui fait fureur en Angleterre, comme en témoignent plusieurs tracks du récent album de Linkwood) semble avoir trouvé son maître en la personne de Sam Shepherd.
Capable de produire de petites perles dubstep pour le compte de Planet Mu, ou de faire un détour par le hip-hop (sa toute première œuvre, "For You"), le Londonien livre cette fois un monument de house mélodieuse à la formule somme toute assez simple, tout en progression, à gros coups de synthés ravageurs. Quelle originalité, me direz-vous ? Aucune. Juste une qualité de production ahurissante et une sorte de souffle qui traverse le morceau jusqu’à l’extase de la quatrième minute. Tout est logique, sans snobisme ni maniérisme, mais bigrement euphorisant. Et cela suffit pour tenir l’un, si ce n’est le carton house de l’année… Sur l’autre face, la plus posée "Truly", avec son piano papillonnant aux vagues réminiscences chicagoanes, mérite aussi une écoute attentive, tout comme le jazz aquatique d’"Argonaut II", dont les fans de Theo Parrish devraient instantanément tomber accro.
En bref : l’un des meilleurs, si ce n’est le tout meilleur EP house de l’année 2009. Absolument indispensable.
Le site du label Eglo
Capable de produire de petites perles dubstep pour le compte de Planet Mu, ou de faire un détour par le hip-hop (sa toute première œuvre, "For You"), le Londonien livre cette fois un monument de house mélodieuse à la formule somme toute assez simple, tout en progression, à gros coups de synthés ravageurs. Quelle originalité, me direz-vous ? Aucune. Juste une qualité de production ahurissante et une sorte de souffle qui traverse le morceau jusqu’à l’extase de la quatrième minute. Tout est logique, sans snobisme ni maniérisme, mais bigrement euphorisant. Et cela suffit pour tenir l’un, si ce n’est le carton house de l’année… Sur l’autre face, la plus posée "Truly", avec son piano papillonnant aux vagues réminiscences chicagoanes, mérite aussi une écoute attentive, tout comme le jazz aquatique d’"Argonaut II", dont les fans de Theo Parrish devraient instantanément tomber accro.
En bref : l’un des meilleurs, si ce n’est le tout meilleur EP house de l’année 2009. Absolument indispensable.
Le site du label Eglo
Le Myspace de Floating Points
A lire aussi : John Daly – Sea & Sky (2009)
1 Comment:
Je ne sais pas comment ni pourquoi mais j'avais déjà écouté ça, c'est très bon.
Ce qui m'a fait marrer également, la ressemblance avec la pochette d'un disque que j'avais chroniqué il y a peu :
http://www.desoreillesdansbabylone.com/2009/05/outrageous-cherry-supernatural-equinox.html
Content de retrouver le Dave sur Dodb.
A+
Ju
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