Le nom, la pochette m’avaient laissé circonspect. Une connaissance de bon conseil et la présence dans les bacs Total Heaveniens m’avaient plutôt intrigué. Je me suis finalement laissé allé à écouter Gliss et je ne regrette rien, pas une miette. L’idée est simple, creuser un peu plus ce revival shoegaze déjà largement représenté cette année par The Pain Of Being Pure At Heart, Crystal Stilts, Crocodiles et j’en passe. De l’anglais par des américains en somme. Parce que ce que l’on retrouve derrière tout ça, et Nickx avait raison, c’est la pierre angulaire Psychocandy. Le fantôme des Jesus And Mary Chain n’a jamais été aussi présent que sur ce disque, à la différence près qu’il est ici en compétition avec un petit côté Siamiese Dream de la bande à Corgan. Toujours est-il que la formule est gagnante : un trio, des guitares avec des effets, et des mélodies pop qui tiennent la route.
Mais avant tout, Gliss c’est qui ? Eh bien c’est la chanteuse, bassiste et programmatrice Victoria Cecilia (d’origine danoise, qui aime le death metal), le guitariste David Reiss (qui aime le jus de pomme et les audio books) et le chanteur Martin Klingman (qui aime le Velvet et le yoga). Tous sont multi-instrumentalistes, il parait même qu’ils s’échangent leurs instruments en concerts. Leur premier Lp en 2006 Love the virgins avait été remarqué mais sans plus. C’est Gareth Jones (Depeche Mode, Liars, Wire, Clinic) qui s’est chargé du (très bon) mixage. Et surtout, on les connait très utilisateurs d’internet sous toutes ses formes (blog, Facebook, Twitter…). Ok, mais quoi de neuf sous le soleil de Los Angeles ?
Tout d’abord une entrée en matière pour le moins efficace. Le massif "Morning light" perfore vos oreilles dès les premières secondes. Le titre est impeccable, la mélodie est évidente, les guitares torturées comme il faut et surtout le traitement de la voix est exemplaire. Selon les titres, Martin chante seul ou avec Victoria. Et quand la voix jeune et androgyne du premier copule avec celle de sa partenaire, l’effet est garanti. Il en manque peu pour que ce titre devienne un classique et j’adore tout particulièrement l’ambiance lendemain de fête qui plane au dessus du morceau. Pas de répits puisque "29 acts of love" est tout aussi direct. Dans le genre, il est difficile de faire meilleur single au groove pop.
Et puis vous avez les morceaux plus mous du genou. Je pense au sinistre "Sleep", au lancinant "Love songs" et au très Hammondien "Sister sister". C’est lent, atmosphérique, froid et donc élégant. A l’anglaise. "Beauty", "Sad eyes" et "Anybody inside" chassent sur des terres plus dream pop, moins plombées, plus lumineuses, même si les échos de guitare sont toujours aussi dégueulasses, la rythmique kraut et l’ambiance psyché. Enfin, last but not least, la perle centrale "Lovers in bathroom" où les californiens montrent qu’ils savent faire jouer leur guitare dans un très joli final.
En bref : 10 morceaux où quasiment rien n’est à jeter. Du shoegaze anglais par des américains inspirés et sympathiques. Que demander de plus ?
Mais avant tout, Gliss c’est qui ? Eh bien c’est la chanteuse, bassiste et programmatrice Victoria Cecilia (d’origine danoise, qui aime le death metal), le guitariste David Reiss (qui aime le jus de pomme et les audio books) et le chanteur Martin Klingman (qui aime le Velvet et le yoga). Tous sont multi-instrumentalistes, il parait même qu’ils s’échangent leurs instruments en concerts. Leur premier Lp en 2006 Love the virgins avait été remarqué mais sans plus. C’est Gareth Jones (Depeche Mode, Liars, Wire, Clinic) qui s’est chargé du (très bon) mixage. Et surtout, on les connait très utilisateurs d’internet sous toutes ses formes (blog, Facebook, Twitter…). Ok, mais quoi de neuf sous le soleil de Los Angeles ?
Tout d’abord une entrée en matière pour le moins efficace. Le massif "Morning light" perfore vos oreilles dès les premières secondes. Le titre est impeccable, la mélodie est évidente, les guitares torturées comme il faut et surtout le traitement de la voix est exemplaire. Selon les titres, Martin chante seul ou avec Victoria. Et quand la voix jeune et androgyne du premier copule avec celle de sa partenaire, l’effet est garanti. Il en manque peu pour que ce titre devienne un classique et j’adore tout particulièrement l’ambiance lendemain de fête qui plane au dessus du morceau. Pas de répits puisque "29 acts of love" est tout aussi direct. Dans le genre, il est difficile de faire meilleur single au groove pop.
Et puis vous avez les morceaux plus mous du genou. Je pense au sinistre "Sleep", au lancinant "Love songs" et au très Hammondien "Sister sister". C’est lent, atmosphérique, froid et donc élégant. A l’anglaise. "Beauty", "Sad eyes" et "Anybody inside" chassent sur des terres plus dream pop, moins plombées, plus lumineuses, même si les échos de guitare sont toujours aussi dégueulasses, la rythmique kraut et l’ambiance psyché. Enfin, last but not least, la perle centrale "Lovers in bathroom" où les californiens montrent qu’ils savent faire jouer leur guitare dans un très joli final.
En bref : 10 morceaux où quasiment rien n’est à jeter. Du shoegaze anglais par des américains inspirés et sympathiques. Que demander de plus ?
1 Comment:
J'adore Blue Sky! ce groupe est génial, ca fait depuis environ cet été que j'ai découvert de groupe, et aucun regret!
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