Je serai bien à la peine pour vous rencarder sur l'homme qui se cache derrière ce nom intriguant de Safi Allah Abdullah. Et pour cause, l'étourdissante toile du net n'a cette fois-ci pas daigné me fournir le moindre tuyau, bye bye Huggy le mystère persistera. Aussi, je cèderai sans artifice ou érudition au simple désir de partager avec vous le plaisir fugace d'un doux son reggae exhumé par le plus grand des hasards - et de façon assez surprenante - des eighties et d'un studio inconnu de la grosse pomme new-yorkaise.
Le lion de Judée imprimé sur l'étiquette du disque ne ment pas. En effet, retrouve-t-on tous les ingrédients, dirais-je classiques, du bon morceau de reggae roots pieux et révolté. Le titre en dit d'ailleurs long : "Africa is burning and the black man is doing the freak". Pour toutes sortes de raisons que je ne développerai pas ici l'Afrique brûle - qui oserait en douter - et Safi Allah Abdullah de nous l'expliquer dans une très altière et suave complainte. Il n'y a rien de bien extraordinaire me direz-vous. Certes, du reste faut-il souligner l'extrême finesse de l'instrumentation de cette très jolie track de reggae mélodique et l'immense pouvoir de captation exercé par le dénommé Abdullah. En somme, deux points qui nous font apprécier généralement ce genre de musique.
Quelques cloches tintantes, des cuivres dynamiques, un riddim rebondissant et épuré, la voix sensible et vibrante de Safi Allah Abdullah, la mayonnaise prend à merveille et tout est véritablement réuni pour un délectable moment de paisible révolte. Les dernières secondes du titre, en spoken words, finiront d'ancrer son refrain dans les méandres de notre esprit. "Save the babies, rescue the children" comme un écho dans notre grotte. Impossible dès lors que notre route de pèlérin reggaephile ignore cette petite pièce roots modeste mais digne et se refuse à recroiser à nouveau son chemin.
En bref : Petit plaisir roots fugace tout droit ressorti de mes caves reggae new-yorkaises.
"Africa is burning and the black man is doing the freak" sur rapidshare.
La version dub.
A lire aussi : Section reggae
Le lion de Judée imprimé sur l'étiquette du disque ne ment pas. En effet, retrouve-t-on tous les ingrédients, dirais-je classiques, du bon morceau de reggae roots pieux et révolté. Le titre en dit d'ailleurs long : "Africa is burning and the black man is doing the freak". Pour toutes sortes de raisons que je ne développerai pas ici l'Afrique brûle - qui oserait en douter - et Safi Allah Abdullah de nous l'expliquer dans une très altière et suave complainte. Il n'y a rien de bien extraordinaire me direz-vous. Certes, du reste faut-il souligner l'extrême finesse de l'instrumentation de cette très jolie track de reggae mélodique et l'immense pouvoir de captation exercé par le dénommé Abdullah. En somme, deux points qui nous font apprécier généralement ce genre de musique.
Quelques cloches tintantes, des cuivres dynamiques, un riddim rebondissant et épuré, la voix sensible et vibrante de Safi Allah Abdullah, la mayonnaise prend à merveille et tout est véritablement réuni pour un délectable moment de paisible révolte. Les dernières secondes du titre, en spoken words, finiront d'ancrer son refrain dans les méandres de notre esprit. "Save the babies, rescue the children" comme un écho dans notre grotte. Impossible dès lors que notre route de pèlérin reggaephile ignore cette petite pièce roots modeste mais digne et se refuse à recroiser à nouveau son chemin.
En bref : Petit plaisir roots fugace tout droit ressorti de mes caves reggae new-yorkaises.
"Africa is burning and the black man is doing the freak" sur rapidshare.
La version dub.
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