De l’autre côté de l’Atlantique aussi, certains labels se sortent les doigts pour dénicher des perles rares. Je pense à l’Américain Royal Rhino Flying Records qui a eu écho on ne sait comment de ce duo pourtant Londonien. L’univers de Sara Atalar et Joni Juden ne ressemble à rien d’autre. Enfin si un peu quand même. Les anciens croiront voir renaître la grande Fraser Elizabeth des défunts Cocteau Twins, forcément, alors que les plus jeunes ne pourront comparer qu’avec Bat For Lashes. On pense à des morceaux comme à "Joshua & the bat" ou "Sleep alone" à l’écoute de ces quatre titres (oui ça n’est qu’un maxi) aux étranges textures électroniques. L’écoute au casque (indispensable) apporte ainsi cet effet "massage" de cerveau ou encore ce côté "ça arrive de tous les côtés et je ne sais pas à quoi m’accrocher". Seule la voix permet de garder un pied sur terre, alors que le reste nous fait survoler d’étranges paysages tropicaux synthétiques (qui a dit Pandora ?).
Ouvrant sur l’éponyme "Sometimes it kills", Visons Of Trees surprend dès les premières secondes. Comme si les suédois de The Concretes avaient ralenti le rythme et utilisé pédales et samples. La voix encore une fois peut évoquer d’autres groupes plus modernes, des intéressants School Of Seven Bells, jusqu’aux mauvais Telepathe. Le deuxième morceau, "Cult of cobras" hausse encore plus le niveau. Complètement cheesy, inspiré très rapidement de la synth pop des 80’s, il insuffle un air disco sous des atours laid back. Complètement envoûtant. "Waves they crash", présent sur la superbe compilation autour des vagues de Delicious Scopitone (le mot "wave" dans chaque titre), est une immense invitation flottante au chill. C’est la plus longue aussi. Enfin, "Solid rainbows", plus joyeuse ouvre vers plus d’espoir avec une utilisation judicieuse des percussions, pour le même effet hypnotique que les précédents morceaux.
En bref : en quatre titres seulement Visions Of Trees s’impose comme LE duo à surveiller dans le registre pop électronique opiacé.
Leur Myspace
A lire aussi : School Of Seven Bells - Alipinisms (2008)
"Cult of cobras" :
Ouvrant sur l’éponyme "Sometimes it kills", Visons Of Trees surprend dès les premières secondes. Comme si les suédois de The Concretes avaient ralenti le rythme et utilisé pédales et samples. La voix encore une fois peut évoquer d’autres groupes plus modernes, des intéressants School Of Seven Bells, jusqu’aux mauvais Telepathe. Le deuxième morceau, "Cult of cobras" hausse encore plus le niveau. Complètement cheesy, inspiré très rapidement de la synth pop des 80’s, il insuffle un air disco sous des atours laid back. Complètement envoûtant. "Waves they crash", présent sur la superbe compilation autour des vagues de Delicious Scopitone (le mot "wave" dans chaque titre), est une immense invitation flottante au chill. C’est la plus longue aussi. Enfin, "Solid rainbows", plus joyeuse ouvre vers plus d’espoir avec une utilisation judicieuse des percussions, pour le même effet hypnotique que les précédents morceaux.
En bref : en quatre titres seulement Visions Of Trees s’impose comme LE duo à surveiller dans le registre pop électronique opiacé.
Leur Myspace
A lire aussi : School Of Seven Bells - Alipinisms (2008)
"Cult of cobras" :
3 Comments:
Je ne connaissais pas, mais j'aime beaucoup, ça donne envie de mettre des jupes qui tournent et de courir sur la plage.
Juste pour rectifier "duo feminin",
Joni est un gars! =)
Effectivement, après vérification (difficile puisque le duo est encore peu connu, et qui plus est qu'il est souvent masqué) tu as raison. Merci cher lecteur. Il y en a au moins un qui suit.
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