Les nouveautés c’est bien beau, mais il ne faut pas oublier non plus les vieilles pépites. Celle-ci est à coup sûr très peu connue, bien qu’ayant trouvé sa place sous forme d’affiche sur les murs du fameux disquaire du film High Fidelity (même s’il faut le savoir pour le voir). Pour faire vite, ce disque est d’une fraîcheur sans fin, réalisant le pont parfait entre Love et les High Llamas. C’est leur troisième album après Marlborough Farms en 1995 et Beverley Atonale en 1997, et il me semble que trois autres sont sortis depuis. Fondé à cette époque-là par Gary Olson, Edward Powers et Javier Villegas, The Ladybug Transistor est une petite fanfare pop issue de Brooklyn à une époque où l’endroit n’était pas encore le lieu prisé par la hype. En fait tout dans ce disque n’est que luxe, calme et volupté, Baudelaire n’aurait pas dit mieux.
Très proche de The Essex Green et donc encore une fois du collectif Elephant 6, The Ladybug Transistor utilise la même méthode qui a maintes fois fait ses preuves : des arrangements et des rythmes variés, un côté relativement bancale, et surtout une profusion mélodique de chaque instant. En somme de la pop orchestrale et ensoleillée comme la pratiquaient le trio de choc Beach Boys, Byrds et Zombies. Pour les spécificités, c’est notamment du côté de la batterie qu’il faut aller fouiller. A elle seule et par ses nombreux changements de rythme et de style, elle imprime un doux swing à tout l’album, encore une fois très 60’s. Autre particularité : les cuivres élégants et discrets qui tapissent le disque (on pense à l’immense ballade "Today knows"). Enfin, la douce voix de Gary Olson, à la fois profonde et en retenue, qui est aussi un exemple de cool attitude. Cool, mais classe.
Il n’y a pas à proprement parler de "tube" sur The Albemarle Sound, mais sur 35 minutes seulement on compte de très nombreux "gros" morceaux. Entre autres l’édifice "Meadowport Arch" d’une densité musicale incroyable, mais aussi "Like a summer rain" qui comme son nom l’indique rentrerait parfaitement dans la discographie des garçons de plage. Luxe, calme et volupté, une fois de plus. Erudit et léger à la fois. "Six times" et "Oceans in the hall" sont aussi deux autres pièces de choix. Deux savants alliages de cuivres, basse et voix, créant un son pastoral de petite fanfare indie pop. Le temps passe bien vite à l’écoute de ce disque.
En bref : avec une relative inexpérience mais aussi avec une classe et une inventivité rares, ce petit groupe new-yorkais livre un disque anachronique et vintage totalement enchanteur. Un autre classique de disque d’été.
Le site officiel et le Myspace
A lire aussi : Saturday Looks Good To Me - Fill Up The Room (2007)
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L’immense "Meadowport Arch" et "Like a summer rain" sur fonds de photos de Beatles :
Très proche de The Essex Green et donc encore une fois du collectif Elephant 6, The Ladybug Transistor utilise la même méthode qui a maintes fois fait ses preuves : des arrangements et des rythmes variés, un côté relativement bancale, et surtout une profusion mélodique de chaque instant. En somme de la pop orchestrale et ensoleillée comme la pratiquaient le trio de choc Beach Boys, Byrds et Zombies. Pour les spécificités, c’est notamment du côté de la batterie qu’il faut aller fouiller. A elle seule et par ses nombreux changements de rythme et de style, elle imprime un doux swing à tout l’album, encore une fois très 60’s. Autre particularité : les cuivres élégants et discrets qui tapissent le disque (on pense à l’immense ballade "Today knows"). Enfin, la douce voix de Gary Olson, à la fois profonde et en retenue, qui est aussi un exemple de cool attitude. Cool, mais classe.
Il n’y a pas à proprement parler de "tube" sur The Albemarle Sound, mais sur 35 minutes seulement on compte de très nombreux "gros" morceaux. Entre autres l’édifice "Meadowport Arch" d’une densité musicale incroyable, mais aussi "Like a summer rain" qui comme son nom l’indique rentrerait parfaitement dans la discographie des garçons de plage. Luxe, calme et volupté, une fois de plus. Erudit et léger à la fois. "Six times" et "Oceans in the hall" sont aussi deux autres pièces de choix. Deux savants alliages de cuivres, basse et voix, créant un son pastoral de petite fanfare indie pop. Le temps passe bien vite à l’écoute de ce disque.
En bref : avec une relative inexpérience mais aussi avec une classe et une inventivité rares, ce petit groupe new-yorkais livre un disque anachronique et vintage totalement enchanteur. Un autre classique de disque d’été.
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