C’est la première année que Dodb se rend aux Francofolies de la Rochelle, avouons-le parce que la programmation du festival rochelais ne colle pas exactement avec ce que l’on a habitude de chroniquer ici. Force est de constater que c’est pourtant un événement admirable, qui soufflait cette année ses 26 bougies, dans un cadre magnifique, celui de son vieux port. 7 scènes, 150 artistes, 5 jours et 5 nuits de concerts, et malgré tout et comme sur de nombreux autres festivals cette année, une baisse de fréquentation de 77.000 à 80.000 par rapport à 2009. Mais les Francos tiennent la route, et ce vendredi 16 juillet sur la grande Scène St Jean d’Acre a tenu toutes ses promesses.
Ca commence avec la "fête à Wax Tailor", une formule qui signifie que Jean-Christophe Le Saoût de son vrai nom a le droit de faire venir n’importe qui sur scène avec lui. C’est d’ailleurs la force de son spectacle, le rendre aussi musical (grand écart entre le hip hop, le funk, la soul…) que visuel avec la participation de très nombreux musiciens et chanteurs. Les voix hip hop de l’album In The Mood For Life sont là, la délicieuse Charlotte Savary aussi (elle qui fait de plus en penser à Beth Gibbons) mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises puisque Wax Tailor a aussi pour ami Alice Russell, mais surtout Keziah Jones débarqué de nulle-part pour interpréter "Smells like teen spirit" de vous savez qui. Un grand moment de musique, chapeau !
"Say yes" :
C’est une première, Charlotte Gainsbourg est aux Francos. On avait eu le père, la mère, mais jamais la fille. Le public est un peu tiède pour accueillir la chanteuse venue présenter son dernier né IRM. Il faut dire que ses précédentes prestations ont laissé dire qu’elle manquait de voix, que c’était mou… Et je ne suis pas tout-à-fait d’accord. Comme le disque, le live est assez hypnotique c’est vrai, mais l’on a quand même la chance d’avoir sur scène Brian Lebarton alias le claviériste (entre autres) de Beck. C’est lui qui a été chargé de recruter les musiciens pour la tournée, et c’est lui qui s’est occupé des arrangements. Et son travail s’est avéré payant, tant le groupe semble s’entendre. Et comme le dit Charlotte, elle a la chance de pouvoir piocher dans le répertoire du "plus grand, plus beau et plus fort". C’est donc "Melody" et "Couleur café" qui termineront le show un brin dépressif par moments.
Last but not least, les Versaillais de Phoenix ont la charge de faire s’envoler la soirée avec leur quatrième album Wolfgang Amadeus Phoenix. Thomas Mars sait toujours autant y faire et même si tous les morceaux ont un faux air de "Lisztomania", les guitares acérées et autres rythmes dance-floor remportent l’adhésion d’un public qui en redemande. On aura même droit à une reprise de "Playground love" de leur amis aériens, ça c’était juste pour la classe. Quelque chose me dit que l’on y reviendra aux Francos.
"Lisztomania" :
Le site du festival
Ca commence avec la "fête à Wax Tailor", une formule qui signifie que Jean-Christophe Le Saoût de son vrai nom a le droit de faire venir n’importe qui sur scène avec lui. C’est d’ailleurs la force de son spectacle, le rendre aussi musical (grand écart entre le hip hop, le funk, la soul…) que visuel avec la participation de très nombreux musiciens et chanteurs. Les voix hip hop de l’album In The Mood For Life sont là, la délicieuse Charlotte Savary aussi (elle qui fait de plus en penser à Beth Gibbons) mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises puisque Wax Tailor a aussi pour ami Alice Russell, mais surtout Keziah Jones débarqué de nulle-part pour interpréter "Smells like teen spirit" de vous savez qui. Un grand moment de musique, chapeau !
"Say yes" :
C’est une première, Charlotte Gainsbourg est aux Francos. On avait eu le père, la mère, mais jamais la fille. Le public est un peu tiède pour accueillir la chanteuse venue présenter son dernier né IRM. Il faut dire que ses précédentes prestations ont laissé dire qu’elle manquait de voix, que c’était mou… Et je ne suis pas tout-à-fait d’accord. Comme le disque, le live est assez hypnotique c’est vrai, mais l’on a quand même la chance d’avoir sur scène Brian Lebarton alias le claviériste (entre autres) de Beck. C’est lui qui a été chargé de recruter les musiciens pour la tournée, et c’est lui qui s’est occupé des arrangements. Et son travail s’est avéré payant, tant le groupe semble s’entendre. Et comme le dit Charlotte, elle a la chance de pouvoir piocher dans le répertoire du "plus grand, plus beau et plus fort". C’est donc "Melody" et "Couleur café" qui termineront le show un brin dépressif par moments.
Last but not least, les Versaillais de Phoenix ont la charge de faire s’envoler la soirée avec leur quatrième album Wolfgang Amadeus Phoenix. Thomas Mars sait toujours autant y faire et même si tous les morceaux ont un faux air de "Lisztomania", les guitares acérées et autres rythmes dance-floor remportent l’adhésion d’un public qui en redemande. On aura même droit à une reprise de "Playground love" de leur amis aériens, ça c’était juste pour la classe. Quelque chose me dit que l’on y reviendra aux Francos.
"Lisztomania" :
Le site du festival
2 Comments:
J'aurais bien aimé y faire un tour pour Charlotte Gainsbourg et Phoenix.
D'ailleurs, le titre s'orthographie "Lisztomania", et je sais pas si on peut vraiment parler de reprise pour Playground Love, vu que c'est Thomas Mars qui chante sur l'originale...
C'est vrai, sous le pseudonyme Gordon Tracks d'ailleurs..
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