Tiens, puisque l'on évoquait Midnight Juggernauts, voici le nouveau EP des parisiens de Chateau Marmont, découverts en 2009 avec enthousiasme.
Avec un son qui évoque de plus en plus Kraftwerk, si tant est que ce soit encore possible, le groupe francilien poursuit sa route, vaille que vaille, empruntant les chemins de Versailles autrefois défrichés par Air. Rien de fondamentalement nouveau sur ces quatre nouveaux titres, si ce n'est peut-être la teneur dark de l'ensemble.
Là où Solar Apex, son prédécesseur offrait des dehors plus primesautiers, plus "jeu vidéo", Nibiru sans chercher de midi à quatorze heures, offre des relents plus paranoïaques : toujours instrumentales ou vocodorisées, les musiques, interchangeables, sonnent un peu moins soundtrack que leurs devancières - moins groovy ?
On pourra renâcler à un manque d'audace, un manque d'ambition, ou se féliciter c'est selon, de ce parti-pris bâbord toute et à la manière de inspiré du EP qui les a fait connaître du plus grand nombre. Louer ce mimétisme qui, jusqu'au graphisme crayonné de sa pochette impose d'ores et déjà Chateau Marmont, à la façon de Justice naguère, comme un visuel incontournable des rayons de disque.
Foin de cette impression en demi-teinte, on attend surtout de ce brillant combo - qui oeuvre dans l'ombre en tant que producteur ou remixeur depuis des années - la prochaine étape, celle qui appose ou dépose la marque de fabrique de tout groupe électronique : le premier long format.
En bref : on ne change pas une formule qui gagne... à être connue. Et malgré des mélodies moins aguichantes, moins sexy, on attendra de jauger Chateau Marmont sur son premier véritable album.
A lire aussi : Chateau Marmont - Solar Apex EP
le Myspace
"Nibiru" :
Avec un son qui évoque de plus en plus Kraftwerk, si tant est que ce soit encore possible, le groupe francilien poursuit sa route, vaille que vaille, empruntant les chemins de Versailles autrefois défrichés par Air. Rien de fondamentalement nouveau sur ces quatre nouveaux titres, si ce n'est peut-être la teneur dark de l'ensemble.
Là où Solar Apex, son prédécesseur offrait des dehors plus primesautiers, plus "jeu vidéo", Nibiru sans chercher de midi à quatorze heures, offre des relents plus paranoïaques : toujours instrumentales ou vocodorisées, les musiques, interchangeables, sonnent un peu moins soundtrack que leurs devancières - moins groovy ?
On pourra renâcler à un manque d'audace, un manque d'ambition, ou se féliciter c'est selon, de ce parti-pris bâbord toute et à la manière de inspiré du EP qui les a fait connaître du plus grand nombre. Louer ce mimétisme qui, jusqu'au graphisme crayonné de sa pochette impose d'ores et déjà Chateau Marmont, à la façon de Justice naguère, comme un visuel incontournable des rayons de disque.
Foin de cette impression en demi-teinte, on attend surtout de ce brillant combo - qui oeuvre dans l'ombre en tant que producteur ou remixeur depuis des années - la prochaine étape, celle qui appose ou dépose la marque de fabrique de tout groupe électronique : le premier long format.
En bref : on ne change pas une formule qui gagne... à être connue. Et malgré des mélodies moins aguichantes, moins sexy, on attendra de jauger Chateau Marmont sur son premier véritable album.
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"Nibiru" :
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