Pour les plus pointus d’entre nous, l’allemand Aksel Schnaufler est qualifié de popeux de l’électro. Il n’empêche. Pour qui n’y connait rien, ou peu, en tech house allemande, ce disque est d’une infinie fraîcheur. Six ans se sont écoulés depuis son premier Lp de 2004 Here comes love (un titre purement pop) et personnellement je n’avais plus entendu parler de lui depuis son super side project Supermayer. Toujours chez Kompakt, le dandy blondinet livre un trip facile à vivre, mélancolique bien que réconfortant.
Après quelques gloussements d’oiseaux, le dub branleur "Voodoo" annonce la couleur. Un oreiller musical propice au chill qui ne peut qu’enchanter. Et puis un peu d’acide pop prend le pas. "Country boy" est tout aussi attachant. Sans crier gare, la grosse track du disque arrive quai n°3. Elle a pour nom "Rabbits in a hurry" et c’est un vrai labyrinthe qui n’est pas sans rappeler les Talking Heads, pour le coup bien passés à l’eau de Cologne. On est à peine redescendu lorsque la dance cotonneuse de "Friday night" fait son entrée. Encore une fois les effets pop sont nombreux, même si on prend sacrément des basses au casque.
Les deux titres suivants font presque office de pause. Mais Superpitcher ne vous laisse jamais bien longtemps sans substance et la lascivité du suavissime "Who stole the sun" vous plonge dans une transe immobile ambiance farniente les cocotiers en moins. Mon morceau favori reste encore à venir : "Black magic" ! De la soul moriconienne qui suspend temps et émotions le temps d’une boucle répétitive purement addictive.
En bref : à ceux qui disent que ce disque est chiant et sans saveur, je dis non. A ceux qui rentrent facilement dans cette électro bien allemande accessible et hédoniste, je dis oui !
La page de Superpitcher
"Black magic" et "Voodoo" :
Après quelques gloussements d’oiseaux, le dub branleur "Voodoo" annonce la couleur. Un oreiller musical propice au chill qui ne peut qu’enchanter. Et puis un peu d’acide pop prend le pas. "Country boy" est tout aussi attachant. Sans crier gare, la grosse track du disque arrive quai n°3. Elle a pour nom "Rabbits in a hurry" et c’est un vrai labyrinthe qui n’est pas sans rappeler les Talking Heads, pour le coup bien passés à l’eau de Cologne. On est à peine redescendu lorsque la dance cotonneuse de "Friday night" fait son entrée. Encore une fois les effets pop sont nombreux, même si on prend sacrément des basses au casque.
Les deux titres suivants font presque office de pause. Mais Superpitcher ne vous laisse jamais bien longtemps sans substance et la lascivité du suavissime "Who stole the sun" vous plonge dans une transe immobile ambiance farniente les cocotiers en moins. Mon morceau favori reste encore à venir : "Black magic" ! De la soul moriconienne qui suspend temps et émotions le temps d’une boucle répétitive purement addictive.
En bref : à ceux qui disent que ce disque est chiant et sans saveur, je dis non. A ceux qui rentrent facilement dans cette électro bien allemande accessible et hédoniste, je dis oui !
La page de Superpitcher
"Black magic" et "Voodoo" :
2 Comments:
Marrant, pour moi ce disque vaut tout au plus 2,5/5. A part "Voodo", globalement, je le trouve exactement "chiant et sans saveur". Et les voix m'horripilent au plus haut point. M'enfin...
Héhé je m'en doutais un peu à vrai dire. Vu que tu n'aimes pas les voix, et que ce disque en est finalement plein. En tous cas moi je prends pas mal de plaisir à l'écouter. Voilà.
Et qu'en pense l'ami Fab d'ailleurs ?
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