Cette chronique va faire plaisir au rédac' chef, qui l'ayant déjà traitée sur Longueur d'Ondes, a du mal à rester insensible aux rythmes trépidants de SilVerVinCE alias Vincent Dargent, même avec une Sturm Bio à la main.
L'élégant détenteur d'un haut-de-forme très fin de siècle nous propose sur ce 1er album porté par le roboratif simple "Mademoselle B" un assemblage de titres pour la plupart sévèrement portés sur la danse.
Et qu'importe que l'intro de ladite "Mademoiselle B" s'inspire très librement du "I should have known better" de Wire, (excellent choix déjà défendu dans Dodb), nous avons fait nôtre depuis déjà belle lurette l'adage selon lequel mieux vaut piquer un bon riff qu'en inventer un mauvais !
Que trouve-t-on dans ce sympathique petit disque ? Un joyeux bordel organisé où les guitares les plus acérées et les plus inspirées ("Suck It", "Rock'nRoll bitch") côtoient des bricoles électro hédonistes au possible (l'idiot "Silverstreet" et ses borborygmes rigolos), et surtout l'irrésistible "Do the chicken", rengaine d'une évidence telle qu'elle mériterait qu'une danse lui soit consacrée !
On le voit, ce disque, sympathique auberge espagnole voit son auteur passer avec bonheur d'un style à autre ; cela va des très belles chansons intimistes ("Emily", "Le cheval") - il est à noter que les titres en français comptent parmi les titres les plus réussis de l'opus - aux brûlots évoqués plus hauts.
Quelques facilités ici ou là plombent certes quelques titres ; ainsi les excellents "Mademoiselle B" ou "Sainte-Anne" sont-ils quelques peu parasités par une embarrassante voix de tête façon Emile et Images (!) sur leur couplet; l'on préfèrera sans retenue les refrains plus couillus de ces titres.
A l'arrivée, un disque simple, habile, pas prise de chou et entêtant, dans une démarche éclectique déconne pas si éloignée de celle de Kim finalement - un cover du "DJ Suce My Beat" de notre trublion bordelais siérait bien au Vince ! En attendant et inlassablement, on s'en ira re"faire le poulet".
L'élégant détenteur d'un haut-de-forme très fin de siècle nous propose sur ce 1er album porté par le roboratif simple "Mademoselle B" un assemblage de titres pour la plupart sévèrement portés sur la danse.
Et qu'importe que l'intro de ladite "Mademoiselle B" s'inspire très librement du "I should have known better" de Wire, (excellent choix déjà défendu dans Dodb), nous avons fait nôtre depuis déjà belle lurette l'adage selon lequel mieux vaut piquer un bon riff qu'en inventer un mauvais !
Que trouve-t-on dans ce sympathique petit disque ? Un joyeux bordel organisé où les guitares les plus acérées et les plus inspirées ("Suck It", "Rock'nRoll bitch") côtoient des bricoles électro hédonistes au possible (l'idiot "Silverstreet" et ses borborygmes rigolos), et surtout l'irrésistible "Do the chicken", rengaine d'une évidence telle qu'elle mériterait qu'une danse lui soit consacrée !
On le voit, ce disque, sympathique auberge espagnole voit son auteur passer avec bonheur d'un style à autre ; cela va des très belles chansons intimistes ("Emily", "Le cheval") - il est à noter que les titres en français comptent parmi les titres les plus réussis de l'opus - aux brûlots évoqués plus hauts.
Quelques facilités ici ou là plombent certes quelques titres ; ainsi les excellents "Mademoiselle B" ou "Sainte-Anne" sont-ils quelques peu parasités par une embarrassante voix de tête façon Emile et Images (!) sur leur couplet; l'on préfèrera sans retenue les refrains plus couillus de ces titres.
A l'arrivée, un disque simple, habile, pas prise de chou et entêtant, dans une démarche éclectique déconne pas si éloignée de celle de Kim finalement - un cover du "DJ Suce My Beat" de notre trublion bordelais siérait bien au Vince ! En attendant et inlassablement, on s'en ira re"faire le poulet".
Et si à l'écoute de ses rythmes les plus infectieux, vos invités ne dansent pas, c'est qu'ils sont déjà partis.
En bref : sans révolutionner quoi que ce soit, voila un disque pop électro de nos contrées tout à fait digne d'animer vos soirées.
1 Comment:
Ouais Nickx, super disque en effet, que j'aurais aisément fait rentrer dans un top 2010 français, aux côtés de Julien Pras, Ben's Symphonic Orchestra, Appletop (pour fans de Film Noir)...
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