
Pour autant, l’influence de la nouvelle génération londonienne se ressent à chaque seconde de The Look. Greene doit beaucoup à Mount Kimbie ou au James Blake première mouture, en témoigne sa manière de moduler les samples de voix R&B, dont il use sans réserve sur 3 des 4 titres du disque. Son utilisation des synthés rappelle par moments Joy Orbison et le versant le plus mélodique du dubstep, comme sur "Holdin’ On", mais surtout la house de Chicago et de New York. L’ensemble de l’EP est excellent, avec un petit plus pour "Good Morning" et son piano hypnotique, et un autre pour "Tell Me", qui concentre les qualités des trois autres sur quatre minutes deep de chez deep. C’est dansant, ouvragé, parfaitement dans l’air du temps : Jacques Greene est programmé pour cartonner !
En bref : entre deep-house et "UK funky", le premier EP d’un très prometteur gamin Montréalais.

Jacques Greene sur Myspace et Soundcloud
Le site et le Myspace du label écossais LuckyMe
Un beau remix de "The Look" par l'Ecossais Koreless :
2 Comments:
je sais ce que je vais écouter ce soir, je crois ^^
Salut Martial,
Merci pour ce mini-report montréalais, j'espère que J. Greene viendra à Paris un de ces jours !
A+
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