XXXY est à placer dans la même catégorie de producteurs que Joy Orbison, Jacques Greene (dont on vous parlait récemment), ou encore Julio Bashmore (qui fera l’objet d’un prochain post). Tous de très jeunes types à l’esprit large, fous de house, de dubstep, de garage et de R&B et qui fusionnent le tout avec une fougue et un mépris pour les conventions assez salvateurs. Leurs disques ont la profondeur et la qualité mélodique de la deep-house, mais pas son académisme, le côté festif et sensuel du R&B sans en garder la mièvrerie, et la densité caverneuse du dubstep sans son agressivité et son intransigeance émotionnelle. Tous dessinent à leur manière l’avenir de la musique électronique et vont immanquablement monter en puissance dans les mois à venir.
Si le Mancunien XXXY, aka Rupert Taylor, se détache un tant soit peu de tous ces nouveaux talents, c’est sans doute par son travail proprement hallucinant sur les voix. Sur "Ordinary Things", les deux mots du titre sont bégayés des centaines de fois, ce qui pourrait finir par taper sur les nerfs. Mais ils sont pitchés, triturés et filtrés avec une telle virtuosité et un tel sens du groove qu’ils focalisent toute l’attention, faisant presque oublier les somptueuses nappes synthétiques qui les accompagnent. Heureusement celles-ci se rappellent à notre bon souvenir après quelques minutes, lorsque déboule un arpège 8-bit à se damner – arpège que l’on retrouve quasiment à l’identique sur le tout aussi bon mais un peu moins euphorique "You Always Start It", en face A. Déjà jouissifs au casque, ces deux bijoux ont aussi tous les arguments pour mettre le feu à une soirée.
A noter : Ce 10" est le cinquième et dernier d’une série de vinyles à tirage ultra-limité du nouveau label Ten Thousand Yen, dirigé par Doc Daneeka. Les 350 exemplaires en pré-commande sur le site sont déjà partis. Le disque sera dans les bacs le 24 janvier.
En bref : XXXY ajoute un chromosome R&B au génome de la house pour ce single euphorisant, marqué par un travail virtuose sur les samples vocaux. En voilà encore un qu’on est pas prêts de lâcher !
XXXY sur Soundcloud, Facebook et Twitter
Son dernier mix en date, pour le site Urb
Le site du label Ten Thousand Yen
A lire aussi : Jacques Greene - The Look EP (2010)
Si le Mancunien XXXY, aka Rupert Taylor, se détache un tant soit peu de tous ces nouveaux talents, c’est sans doute par son travail proprement hallucinant sur les voix. Sur "Ordinary Things", les deux mots du titre sont bégayés des centaines de fois, ce qui pourrait finir par taper sur les nerfs. Mais ils sont pitchés, triturés et filtrés avec une telle virtuosité et un tel sens du groove qu’ils focalisent toute l’attention, faisant presque oublier les somptueuses nappes synthétiques qui les accompagnent. Heureusement celles-ci se rappellent à notre bon souvenir après quelques minutes, lorsque déboule un arpège 8-bit à se damner – arpège que l’on retrouve quasiment à l’identique sur le tout aussi bon mais un peu moins euphorique "You Always Start It", en face A. Déjà jouissifs au casque, ces deux bijoux ont aussi tous les arguments pour mettre le feu à une soirée.
A noter : Ce 10" est le cinquième et dernier d’une série de vinyles à tirage ultra-limité du nouveau label Ten Thousand Yen, dirigé par Doc Daneeka. Les 350 exemplaires en pré-commande sur le site sont déjà partis. Le disque sera dans les bacs le 24 janvier.
En bref : XXXY ajoute un chromosome R&B au génome de la house pour ce single euphorisant, marqué par un travail virtuose sur les samples vocaux. En voilà encore un qu’on est pas prêts de lâcher !
XXXY sur Soundcloud, Facebook et Twitter
Son dernier mix en date, pour le site Urb
Le site du label Ten Thousand Yen
A lire aussi : Jacques Greene - The Look EP (2010)
1 Comment:
En effet un EP ultra attendu, puisque XXXY ns fait du teasing sur "Ordinary things" depuis quelque chose comme 4 mois.
Tu as plus d'infos sur cette série de sortie sur TTY (pourquoi 5 ? Etc...).
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