Jay Reatard, Girls, Thee Oh Sees, Black Lips, Vivian Girls, Magic Kids, Ty Segall, The Barbaras, Wavves, The Oblivians, Davilla 666… Si ces noms ne vous évoquent rien et que vous n’êtes pas curieux, passez votre chemin. Si en revanche ça vous dit quelque chose et que vous avez envie d’en savoir plus, ou que vous êtes carrément fan, ce documentaire est fait pour vous. Conçu par deux réalisateurs de clips et le journaliste Mike McGoniga, le film se penche durant 1h15 (quand même) sur le renouveau du style "garage rock" que l’on vit depuis quelques années outre-Atlantique, notamment du côté de Memphis et Detroit. A priori non-édité en physique, New Garage Explosion est par contre disponible en streaming intégral (non sous-titré mais bon ça va), alors pourquoi se priver ?
Comme toujours on commence par nous présenter les racines : The Sonics, MC5, Black Flag pour n’en citer que quelques un. On en apprend un peu plus sur comment le punk est devenu garage. Pourquoi et comment ces gamins qui ont vu l’indie rock devenir trop complexe et prétentieux ont préféré rester simples. Et puis le film est dédicacé à trois personnalités décédées récemment : Alex Chilton (Big Star), Lux Interior (The Cramps) et Jay Reatard. Ce sont les apparitions de ce dernier (les images ont été tournées seulement trois mois avant sa mort) qui sont les plus emblématiques de ce mouvement. Rien n’y fait, il irradie de sa présence chaque scène où il apparaît, fidèle au possible à cet esprit d’auto destruction qui parcourt le genre. On le voit tour à tour génial, irascible, aimable, provocateur, merdeux, mais finalement sympathique. Une étoile filante respectée par tous ses pairs qui meurt à 29 ans alors qu’on lui en donnerait 15. Rien que pour ces scènes il faut voir ce film.
Mais tous les autres groupes ont aussi leurs petites anecdotes à eux, et toutes sont savoureuses. Autant de moments et de looks improbables, illustrant à merveille le rêve américain. Là-bas les jeunes s’emmerdent, alors ils font de la musique. Et comme ils n’ont pas un rond, ça donne des conditions très lo-fi. Et surtout tout le monde se connait. Et se respecte. Quoi qu’il en soit je vous conseille de prendre le temps et de mater ce film, pour au moins vous faire une image différente du milieu.
New Garage Explosion :
Comme toujours on commence par nous présenter les racines : The Sonics, MC5, Black Flag pour n’en citer que quelques un. On en apprend un peu plus sur comment le punk est devenu garage. Pourquoi et comment ces gamins qui ont vu l’indie rock devenir trop complexe et prétentieux ont préféré rester simples. Et puis le film est dédicacé à trois personnalités décédées récemment : Alex Chilton (Big Star), Lux Interior (The Cramps) et Jay Reatard. Ce sont les apparitions de ce dernier (les images ont été tournées seulement trois mois avant sa mort) qui sont les plus emblématiques de ce mouvement. Rien n’y fait, il irradie de sa présence chaque scène où il apparaît, fidèle au possible à cet esprit d’auto destruction qui parcourt le genre. On le voit tour à tour génial, irascible, aimable, provocateur, merdeux, mais finalement sympathique. Une étoile filante respectée par tous ses pairs qui meurt à 29 ans alors qu’on lui en donnerait 15. Rien que pour ces scènes il faut voir ce film.
Mais tous les autres groupes ont aussi leurs petites anecdotes à eux, et toutes sont savoureuses. Autant de moments et de looks improbables, illustrant à merveille le rêve américain. Là-bas les jeunes s’emmerdent, alors ils font de la musique. Et comme ils n’ont pas un rond, ça donne des conditions très lo-fi. Et surtout tout le monde se connait. Et se respecte. Quoi qu’il en soit je vous conseille de prendre le temps et de mater ce film, pour au moins vous faire une image différente du milieu.
New Garage Explosion :
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