Moi qui croyais tenir là le premier grand disque rock de 2011, je tombe de haut. Pour être un grand disque c’est est un, ça c’est sûr, mais il date de la fin d’année dernière, et était passé on ne sait comment au travers des griffes acérées de Dodb. C’est donc réparé, et Steeple, premier album du groupe anglais Wolf People après la démo Tidings début 2010 figure enfin dans nos lignes. Que dire sinon qu’il s’agit là d’un petit sommet de blues rock à l’ancienne façon Fairport Convention, voir Led Zeppelin par moments. En somme, comme le dernier Midlake, mais avec des couilles.
Si (pas comme nous) vous avez été déçus par les derniers Black Mountain et Besnard Lakes, il y a de fortes chances que cet opus vous plaise (tous trois chez Jagjagwar d’ailleurs). D’entrée de jeu, "Silbury sands" marque des points. Petit côté celtique porté par la voix de Jack Sharp, puis ces fameuses heavy guitares 70’s qui annoncent une maîtrise exemplaire. Changements de rythmes, solo, break, envolées, il y a tout pour faire un grand titre du genre. Sur "Tiny circle" c’est différent mais encore mieux. Une flûte Jethro Tull introduit un rock psyché gavé de groove. Tame Impala s’y était un peu essayé l’année dernière aussi, à leur manière.
Sur les sept titres qui suivent, les londoniens ne calment que très rarement le jeu. On y trouve notamment le heavy rock "Painted cross", la ballade folk traditionnelle (mais pas tant que ça non plus) "Morning born", la jam transcendantale "Cromlech" ou encore un autre très grand morceau : "One by from Dormey reach", morceau épique à souhait qu’a oublié d’écrire Led Zeppelin. Wolf People finit en planant, on n’en attendait pas tant.
En bref : un disque presque instantanément important, du blues rock anglais 70’s à l’état pur, nettement et facilement au dessus du lot.
Le site officiel
"Tiny circle" et "One by from Dormey reach" en live :
Si (pas comme nous) vous avez été déçus par les derniers Black Mountain et Besnard Lakes, il y a de fortes chances que cet opus vous plaise (tous trois chez Jagjagwar d’ailleurs). D’entrée de jeu, "Silbury sands" marque des points. Petit côté celtique porté par la voix de Jack Sharp, puis ces fameuses heavy guitares 70’s qui annoncent une maîtrise exemplaire. Changements de rythmes, solo, break, envolées, il y a tout pour faire un grand titre du genre. Sur "Tiny circle" c’est différent mais encore mieux. Une flûte Jethro Tull introduit un rock psyché gavé de groove. Tame Impala s’y était un peu essayé l’année dernière aussi, à leur manière.
Sur les sept titres qui suivent, les londoniens ne calment que très rarement le jeu. On y trouve notamment le heavy rock "Painted cross", la ballade folk traditionnelle (mais pas tant que ça non plus) "Morning born", la jam transcendantale "Cromlech" ou encore un autre très grand morceau : "One by from Dormey reach", morceau épique à souhait qu’a oublié d’écrire Led Zeppelin. Wolf People finit en planant, on n’en attendait pas tant.
En bref : un disque presque instantanément important, du blues rock anglais 70’s à l’état pur, nettement et facilement au dessus du lot.
Le site officiel
"Tiny circle" et "One by from Dormey reach" en live :
2 Comments:
Son super rétro et frais comme tout, les riffs surprenants , très bon album, digne successeur de "Tidings" ! Coups de coeur : "Tiny Circle" et "Cromlech"; ils marquent vraiment le niveau instrumental de Wolf People.
Très bon record pour ma part ! L'un des meilleurs de ce début d'année.
C'est très bon ça! par contre je pense plus à Jethro Tull qu'à Led Zeppelin...
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