Volvox Music est décidément un label que l’on apprécie. Après Family Of The Year et Mintzkov, c’est au tour de Budam de nous enthousiasmer. J’avais déjà chroniqué Stories Of Devil, Angels, Lovers And Murderers le premier album de ce jeune artiste, et j’étais loin d’anticiper sa marge de progression. D’un climat cabaret à la Tom Waits, Budam s’est transformé en un extraordinaire faiseur de sons. Man est un des cinq meilleurs disques que j’ai pu écouter cette année, et ce serait dommage de vous en priver.
Son histoire est particulière. Ancien guitariste de jazz, l’homme partit un temps de ses Iles Féroées natales pour Cuba où un grave accident lui empêcha l’usage de son instrument. Suite à cette blessure il entreprit un petit tour du monde à la rencontre d’autres cultures. Musicalement, il en est revenu grandi. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Budam déborde d’idées. Cet album n’est rien de moins qu’un concept album anti prétentieux sur les thèmes de la nature, la religion, l’amour et la mort, rien que ça. Ces chansons sont des puzzles généralement composés de trois sections distinctes qui se rejoignent en climax en fin de morceau.
C’est le cas de cet énorme "The man who knows everything", baroque et féroce, enregistré à la perfection sur plusieurs niveaux sonores. Les vocaux y sont complètement fous, et Budam qui ne se considère pas vraiment comme un chanteur a invité à ses côtés les vocalistes Ása Vrá et Eivør Pálsdóttir. A côté de ça il peut écrire les crevantes ballades "The bicycle" et "You are my religion" aux paysages sonores épiques, comme sur tout l’album d’ailleurs. "The fly","The elephant" ou "Aeroplane" sont d’autres immenses morceaux, tout aussi exubérants que spontanés. "God is ****ing with your heads" évoque quant à lui le grand Nick Cave, rien que ça. Et comme on finit toujours un grand disque par un grand morceau, "All your dream you get to keep" est un a capella qui devrait vous arracher les larmes.
En bref : avec beaucoup d’humour et d’introspection, un passionné de théâtre qui n’en est plus à son premier coup d’essai livre un disque kaléidoscopique étonnant.
Le site officiel et le Myspace
Découvrez les étonnants "The fly" et "The bicycle" en live, extra pour se faire une idée du personnage :
Son histoire est particulière. Ancien guitariste de jazz, l’homme partit un temps de ses Iles Féroées natales pour Cuba où un grave accident lui empêcha l’usage de son instrument. Suite à cette blessure il entreprit un petit tour du monde à la rencontre d’autres cultures. Musicalement, il en est revenu grandi. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Budam déborde d’idées. Cet album n’est rien de moins qu’un concept album anti prétentieux sur les thèmes de la nature, la religion, l’amour et la mort, rien que ça. Ces chansons sont des puzzles généralement composés de trois sections distinctes qui se rejoignent en climax en fin de morceau.
C’est le cas de cet énorme "The man who knows everything", baroque et féroce, enregistré à la perfection sur plusieurs niveaux sonores. Les vocaux y sont complètement fous, et Budam qui ne se considère pas vraiment comme un chanteur a invité à ses côtés les vocalistes Ása Vrá et Eivør Pálsdóttir. A côté de ça il peut écrire les crevantes ballades "The bicycle" et "You are my religion" aux paysages sonores épiques, comme sur tout l’album d’ailleurs. "The fly","The elephant" ou "Aeroplane" sont d’autres immenses morceaux, tout aussi exubérants que spontanés. "God is ****ing with your heads" évoque quant à lui le grand Nick Cave, rien que ça. Et comme on finit toujours un grand disque par un grand morceau, "All your dream you get to keep" est un a capella qui devrait vous arracher les larmes.
En bref : avec beaucoup d’humour et d’introspection, un passionné de théâtre qui n’en est plus à son premier coup d’essai livre un disque kaléidoscopique étonnant.
Le site officiel et le Myspace
Découvrez les étonnants "The fly" et "The bicycle" en live, extra pour se faire une idée du personnage :
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