Depuis 2008 et le Midnight Boom de nos très chers Kills, l’on comblait difficilement le manque de duos rock’n’rollesques. On n'hésite pas à accorder notre confiance à John & Jehn mais leur séduction se fait douce alors que l’on attendait – de plus en plus impatients – un geste des Kills et de leur énergie charnelle si bien menée. On aura donc attendu trois ans avant de se mettre de nouveaux titres sous la dent, glissant notre oreille vers les projets parallèles de Mosshart pour mieux se dire que – décidément – le rapport de force dans un duo musical n’a jamais était mieux incarné que chez VV et Hotel. Car oui, cette "tension artérielle" que nous dévoilent les Kills s’offre à nous comme le plus beau produit d’une pression entre deux êtres unis dans la production artistique depuis près de dix ans.
Cette nouvelle aventure s’ouvre sur un "Future starts slow" à la sensualité obsédante. On redécouvre la voix nerveuse d’Alison qui est mise en relief par les chœurs et le rythme établit par Jamie Hince. Il ne manquait que "Satellite" pour tomber complètement sous le charme de la formule que le duo semble avoir ici choisie : des sonorités rageuses justement dosées grâce à une production précise – mais jamais trop accentuée – et un chant brûlant, dont l’agressivité séduit comme jamais.
Les titres s’enchaînent et donnent l’impression d’un disque compact : on n'est pas surpris quand le rythme s’emballe et que la voix s’enflamme sur "Heart is a beating drum" et "Nail in my coffin" et on se laisse embarquer sur les grandes routes américaines dans une voiture de collection avec les deux comparses qui se jouent de la métaphore de la vitesse : "Heart is a beating drum" fait directement écho au titre de l’album – que l’on traduira par "tension artérielle" - tandis que "You don’t own the road" nous emmène au delà des limites de vitesse, dans l’univers des Kills, dans un dernier tête-à-tête avec l’adrénaline.
Séduits mais pas surpris, c’est un peu comme ça que l’on se sent quand les dernières notes de "Nail in my coffin" résonnent. Et puis VV et Hotel décident de nous faire une surprise. Sauf qu’au moment de nous passer la bague au doigt, l’anneau se révèle trop petit et le charme instantané est rompu. C’est "Wild charms", la ballade menée par Jamie Hince, qui en un peu plus d’une minute réussit à briser le cycle énergique des quatre titres précédents avec de fausses confidences sur l’oreiller.
Heureusement, on retrouve le potentiel tubesque à son apogée de suite après avec "DNA" dont le refrain se prête aisément au jeu de la danse lascive et de la séduction ardente. Sauf qu’Alison veut aussi y aller de sa petite ballade : "The last goodbye", qui traîne en longueur sans jamais vraiment nous convaincre. Deux petits écarts sentimentaux donc, mais on s'accroche à cette force si rare dans les duos d’artistes sur neuf autres titres aux ondulations rythmiques particulièrement addictives.
En bref : Comme souvent chez les Kills, on aime ou on déteste. Mieux vaut se débarrasser de ces clichés pour enfin apprécier la richesse du contenu et la tension – réellement présente et non exagérée – entre ces deux musiciens qui toujours se retrouvent.
Le site officiel et le Myspace
"Satellite" :
Cette nouvelle aventure s’ouvre sur un "Future starts slow" à la sensualité obsédante. On redécouvre la voix nerveuse d’Alison qui est mise en relief par les chœurs et le rythme établit par Jamie Hince. Il ne manquait que "Satellite" pour tomber complètement sous le charme de la formule que le duo semble avoir ici choisie : des sonorités rageuses justement dosées grâce à une production précise – mais jamais trop accentuée – et un chant brûlant, dont l’agressivité séduit comme jamais.
Les titres s’enchaînent et donnent l’impression d’un disque compact : on n'est pas surpris quand le rythme s’emballe et que la voix s’enflamme sur "Heart is a beating drum" et "Nail in my coffin" et on se laisse embarquer sur les grandes routes américaines dans une voiture de collection avec les deux comparses qui se jouent de la métaphore de la vitesse : "Heart is a beating drum" fait directement écho au titre de l’album – que l’on traduira par "tension artérielle" - tandis que "You don’t own the road" nous emmène au delà des limites de vitesse, dans l’univers des Kills, dans un dernier tête-à-tête avec l’adrénaline.
Séduits mais pas surpris, c’est un peu comme ça que l’on se sent quand les dernières notes de "Nail in my coffin" résonnent. Et puis VV et Hotel décident de nous faire une surprise. Sauf qu’au moment de nous passer la bague au doigt, l’anneau se révèle trop petit et le charme instantané est rompu. C’est "Wild charms", la ballade menée par Jamie Hince, qui en un peu plus d’une minute réussit à briser le cycle énergique des quatre titres précédents avec de fausses confidences sur l’oreiller.
Heureusement, on retrouve le potentiel tubesque à son apogée de suite après avec "DNA" dont le refrain se prête aisément au jeu de la danse lascive et de la séduction ardente. Sauf qu’Alison veut aussi y aller de sa petite ballade : "The last goodbye", qui traîne en longueur sans jamais vraiment nous convaincre. Deux petits écarts sentimentaux donc, mais on s'accroche à cette force si rare dans les duos d’artistes sur neuf autres titres aux ondulations rythmiques particulièrement addictives.
En bref : Comme souvent chez les Kills, on aime ou on déteste. Mieux vaut se débarrasser de ces clichés pour enfin apprécier la richesse du contenu et la tension – réellement présente et non exagérée – entre ces deux musiciens qui toujours se retrouvent.
Le site officiel et le Myspace
"Satellite" :
4 Comments:
Bonne chronique !
Ca me donne très envie de l'écouter !
Je t'ai ajouté à mes liens sur mon blog, car le tien est vraiment pas mal ! :)
Merci beaucoup à toi Kate ( :
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