Il faut être sourd pour ne pas avoir entendu parler des Anglais de Metronomy cette année. Ayant clairement passé la vitesse au dessus niveau communication et accessibilité avec The English Riviera, le groupe doit cependant encore tout prouver en live, notamment en ce qui concerne la nouvelle mouture. Exit le trio geek, c’est désormais un quatuor de musiciens qui monte sur la scène du théâtre Barbey de Bordeaux complet un dimanche soir, c’est assez rare pour le souligner. Le public s’est ouvert aussi, entre vieux-jeunes, jeunes-vieux et hipsters.
On les retrouve dans une mise en scène minimaliste, avec des "coeurs" de lumière sur la poitrine, Joseph Mount au centre, alternant entre guitare et synthé, son acolyte Oscar Cash à gauche au saxo et au clavier, le funky bassiste Gbenga Adelekan à droite, et enfin (et surtout) la belle Anna Prior à la batterie. Cette dernière s’en sort d’ailleurs plutôt bien pour retranscrire en physique ce qui on s’en doute doit être électronique sur disque. C’est en fait la principale question de ce test live, Metronomy est-il finalement un groupe de rock ou un groupe d’électro ?
Et bien Metronomy est un peu à part. C’est très pop, très dansant, un brin 80’s mais ça garde un côté expérimental qui l’empêche encore de tomber dans le "stade rock". Car c’est sûr que vu le succès grandissant du groupe, en seulement deux albums (officiels), on pourrait presque leur prédire un avenir à la Muse. Ce n’est pas forcément ce que l’on espère parce qu’à vrai dire cette version là du groupe on l’aime bien. Suffisamment bancale. Suffisamment dansante.
Car pour une fois chez un groupe de ce genre (disons électro pop), il y a de vraies chansons, et surtout des mini tubes à la pelle. En ce sens Metronomy serait un peu pour moi les Kinks des années 2010 en version électronique. Nights Out en déborde : "The end of you too", "Radio ladio", "My heart rapid", "Heartbreakers", "Holiday" et j’en passe. The English Riviera en a aussi : "The look", "The bay", "She wants"… Tout ça fonctionne à fond les ballons, et enfonce largement Ratatat et autres Simian Mobile Disco sur la durée. Bref, Metronomy envoie autant sur scène que sur disque, c’est bien ce que je pensais.
Le site officiel
"The end of you too" et "The look" :
On les retrouve dans une mise en scène minimaliste, avec des "coeurs" de lumière sur la poitrine, Joseph Mount au centre, alternant entre guitare et synthé, son acolyte Oscar Cash à gauche au saxo et au clavier, le funky bassiste Gbenga Adelekan à droite, et enfin (et surtout) la belle Anna Prior à la batterie. Cette dernière s’en sort d’ailleurs plutôt bien pour retranscrire en physique ce qui on s’en doute doit être électronique sur disque. C’est en fait la principale question de ce test live, Metronomy est-il finalement un groupe de rock ou un groupe d’électro ?
Et bien Metronomy est un peu à part. C’est très pop, très dansant, un brin 80’s mais ça garde un côté expérimental qui l’empêche encore de tomber dans le "stade rock". Car c’est sûr que vu le succès grandissant du groupe, en seulement deux albums (officiels), on pourrait presque leur prédire un avenir à la Muse. Ce n’est pas forcément ce que l’on espère parce qu’à vrai dire cette version là du groupe on l’aime bien. Suffisamment bancale. Suffisamment dansante.
Car pour une fois chez un groupe de ce genre (disons électro pop), il y a de vraies chansons, et surtout des mini tubes à la pelle. En ce sens Metronomy serait un peu pour moi les Kinks des années 2010 en version électronique. Nights Out en déborde : "The end of you too", "Radio ladio", "My heart rapid", "Heartbreakers", "Holiday" et j’en passe. The English Riviera en a aussi : "The look", "The bay", "She wants"… Tout ça fonctionne à fond les ballons, et enfonce largement Ratatat et autres Simian Mobile Disco sur la durée. Bref, Metronomy envoie autant sur scène que sur disque, c’est bien ce que je pensais.
Le site officiel
"The end of you too" et "The look" :
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