Nous n’avons pas parlé de Reginald Dokes depuis presque trois ans, mais pendant ce temps, le DJ originaire de Detroit et basé à Atlanta a continué à délivrer, sans se presser, des maxis impeccables sur des labels de référence comme Clone Royal Oak ou We Play House. Son style, reconnaissable entre mille, est quasi-entièrement basé sur le piano. Il n’utilise pratiquement jamais de sample, préférant plaquer lui-même quelques accords sur son clavier. Il évite, surtout, de surproduire ses tracks, ce qui leur donne un côté un peu brut, très humain. Du coup, sans présenter d’originalité particulière dans leur forme et leur structure, ses disques sortent du lot, tout naturellement. Et Once Again en est l’exemple parfait, puisque c’est sans doute l’un des meilleurs EP d’une carrière qui a démarré il y a plus de quinze ans.
Harmonieuse et soulful, la house de Reggie Dokes s’inspire très largement des grands noms de sa ville natale et de Chicago. Ses morceaux sont si simples, si évidents qu’ils peuvent paraître paresseux s’ils ne sont écoutés que d’une oreille. Mais la magie opère dès que l’on prête attention à chaque son. Il y a quelque chose d’inexplicablement beau dans la brutalité primitive des snares, des congas et, d’une manière générale, de tous les éléments rythmiques. Une sorte d’authenticité, impalpable et émouvante, qui s’accorde très bien aux mélodies naïves de Dokes, comme le prouve "God of House", descendant direct du "Strings of Life" de Derrick May, avec ses cordes et son Rhodes sensuellissimes. Quant au remix de Once Again par le jeune duo néerlandais Morning Factory, il se montre digne du reste de l’EP, mais dans une veine deep-house plus classique et moins luxuriante.
En bref : une nouvelle confirmation du statut à part de Reggie Dokes dans le monde aseptisé de la house. Le natif de Detroit n’a pas son pareil pour allier la brutalité originelle du beat avec l’émotion des cordes et du piano. A la fois complexe et naïve, sa musique est touchante tout en restant sérieusement groovy. Superbe EP.
Reggie Dokes sur Myspace
Le site de Clone Royal Oak
A lire aussi : Reggie Dokes - Rain Redemptive Love (2008)
"God of House" :
Harmonieuse et soulful, la house de Reggie Dokes s’inspire très largement des grands noms de sa ville natale et de Chicago. Ses morceaux sont si simples, si évidents qu’ils peuvent paraître paresseux s’ils ne sont écoutés que d’une oreille. Mais la magie opère dès que l’on prête attention à chaque son. Il y a quelque chose d’inexplicablement beau dans la brutalité primitive des snares, des congas et, d’une manière générale, de tous les éléments rythmiques. Une sorte d’authenticité, impalpable et émouvante, qui s’accorde très bien aux mélodies naïves de Dokes, comme le prouve "God of House", descendant direct du "Strings of Life" de Derrick May, avec ses cordes et son Rhodes sensuellissimes. Quant au remix de Once Again par le jeune duo néerlandais Morning Factory, il se montre digne du reste de l’EP, mais dans une veine deep-house plus classique et moins luxuriante.
En bref : une nouvelle confirmation du statut à part de Reggie Dokes dans le monde aseptisé de la house. Le natif de Detroit n’a pas son pareil pour allier la brutalité originelle du beat avec l’émotion des cordes et du piano. A la fois complexe et naïve, sa musique est touchante tout en restant sérieusement groovy. Superbe EP.
Reggie Dokes sur Myspace
Le site de Clone Royal Oak
A lire aussi : Reggie Dokes - Rain Redemptive Love (2008)
"God of House" :
1 Comment:
Merci d'avoir intégré ma vidéo sur votre site!
Cordialement,
HouseMusicClassics
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