Dans la série des albums qui sentent bon l'été et le sable chaud, Way Out There de l'Exodus Quartet mérite d'être cité. Formé par Eric Hilton - on le retrouve également derrière la Thiervy Corporation - et Farid Ali, ce projet fait référence au club mythique l'Exodus, fondé par les deux partenaires à Washington DC. De l'été 91' à l'été 93', les vendredi soirs de l'Exodus font sensation. L'endroit attire une foule diverse, séduite par une programmation peu conventionnelle, que les deux concepteurs se chargent de diffuser. Une réputation dont les Brand New Heavies, le super groupe d'acid jazz anglais des années 90', feront écho.
Surfant sur le succès de son club, Hilton décide de se consacrer à un nouveau projet. Concevoir un enregistrement qui rende hommage à l'atmosphère des nuits dudit club. Il décide alors de s'entourer de musiciens studios, enregistre et produit quatre titres qui se retrouvent sur un premier EP. Il lance par la même sa carrière de compositeur. Quelques années s'écoulent encore avant la sortie de l'album sur Instinct Records. Way Out There explore de nombreuses sonorités comme le funk, la bossa nova, les musiques latines ou encore le reggae. Hilton reste en effet marqué par l'apparition de la scène acid jazz au début des années 80' et par son éclectisme.
Way Out There ne réinvente bien évidemment pas le genre. Pourtant les 14 compositions de l'album reflètent une certaine conception du "cool", un smooth jazz sans prétention, pas aussi lisse qu'il n'y paraît. Les amoureux des orgues Hammond, piano Rhodes et autres sortes de claviers trouveront largement leur compte. Les instrumentations sont aussi nombreuses que riches. Quant à les énumérer toutes… On relèvera cependant la présence d'un certain David Yilvisaker à la co-écriture et production, qui joue au moins d'un instrument sur la quasi totalité des titres. Mais le mieux serait encore de laisser filer l'album et de savourer l'écoute de "Perfect Vibe", de "Taxi Ride", de "Tribute To Mr. Cool" ou de "Trance Jazz", les quelques morceaux choisis de cette session de jam en studio.
En bref : L'invitation au voyage revue par Eric Hilton et son Exodus Quartet. Luxe, calme et volupté.
"Taxi Ride" :
"Summer Soulstice" :
Surfant sur le succès de son club, Hilton décide de se consacrer à un nouveau projet. Concevoir un enregistrement qui rende hommage à l'atmosphère des nuits dudit club. Il décide alors de s'entourer de musiciens studios, enregistre et produit quatre titres qui se retrouvent sur un premier EP. Il lance par la même sa carrière de compositeur. Quelques années s'écoulent encore avant la sortie de l'album sur Instinct Records. Way Out There explore de nombreuses sonorités comme le funk, la bossa nova, les musiques latines ou encore le reggae. Hilton reste en effet marqué par l'apparition de la scène acid jazz au début des années 80' et par son éclectisme.
Way Out There ne réinvente bien évidemment pas le genre. Pourtant les 14 compositions de l'album reflètent une certaine conception du "cool", un smooth jazz sans prétention, pas aussi lisse qu'il n'y paraît. Les amoureux des orgues Hammond, piano Rhodes et autres sortes de claviers trouveront largement leur compte. Les instrumentations sont aussi nombreuses que riches. Quant à les énumérer toutes… On relèvera cependant la présence d'un certain David Yilvisaker à la co-écriture et production, qui joue au moins d'un instrument sur la quasi totalité des titres. Mais le mieux serait encore de laisser filer l'album et de savourer l'écoute de "Perfect Vibe", de "Taxi Ride", de "Tribute To Mr. Cool" ou de "Trance Jazz", les quelques morceaux choisis de cette session de jam en studio.
En bref : L'invitation au voyage revue par Eric Hilton et son Exodus Quartet. Luxe, calme et volupté.
"Taxi Ride" :
"Summer Soulstice" :
1 Comment:
Je connaissais pas, c'est bien sympatoche, danke schön !
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