Quel plaisir de voir enfin la blogosphère s’enflammer ici ou là pour ce power trio Texan. Et pourtant ça n’était pas gagné, cela fait déjà plus d’un an que cet album est disponible en streaming intégral sur leur Bandcamp, mais faute de structure et de réels moyens de développement (autoprod oblige), Megafauna restait réservé à quelques initiés ou amis. Que justice soit à présent faite et que lumière soit portée sur la chanteuse et guitariste Dani Neff, le bassiste Will Krause et le batteur Cameron Page en provenance d’Austin.
Pourquoi un tel enthousiasme ? Parce qu’à eux trois, le terme indépendant prend tout son sens. Parce que l’on n’a jamais été aussi proche de la tradition rock grunge 90’s, et que depuis Pavement, Nirvana, Pixies et consorts on n’a rarement entendu mieux. Comble de bonheur, Megafauna est une machine de guerre sur scène grâce à une réelle maîtrise des instruments et à trois personnalités passionnantes à voir jouer. Que ce soit Dani, non dénuée de charme, qui torture sa guitare tout en chantant presque comme Björk, Will qui remporte haut la main le prix de meilleur sosie de Dave Grohl ou Cameron qui détruit littéralement sa batterie à chaque session, le trio mérite d’être connu.
Pour ce qui est des morceaux de ce premier album, c’est impeccable. Comment ne pas fondre dès les premières notes de "Hug from a robot" et son riff à couper le souffle ? On dénote une puissance insoupçonnée et surtout une fougue inspirée. La structure est d’emblée complexe et ne s’arrête pas au simple couplet / refrain. On y trouve des détails, des breaks et un son de manière générale très éloigné des grosses productions actuelles. Il y a même un côté jazzy sur certains passages de "Machines in the sky".
Puisque rien n’est jamais en dessous sur ce premier jet, signalons tout de même le subtil "Warm house", l’enragé et carrément punk "Wiretrappers" (avec break 70’s au milieu, bin voyons), le très nirvanesque "Canada", le math rock de "Speck" et plein d’autres moments pleins de surprises frénétiques. A ne manquer sous aucun prétexte, sous faute de rater le train.
En bref : un premier album de rock 100 % indépendant en provenance d’Austin fait de rage et d’accalmies. Le terme power trio n’a jamais aussi bien porté son nom. Amen.
Info : à noter que le groupe jouera ce jeudi 22 septembre au St Ex de Bordeaux pour 6 petits euros avec General Bye Bye et SWY en première partie.
Le Bandcamp et l’album en streaming intégral :
Pourquoi un tel enthousiasme ? Parce qu’à eux trois, le terme indépendant prend tout son sens. Parce que l’on n’a jamais été aussi proche de la tradition rock grunge 90’s, et que depuis Pavement, Nirvana, Pixies et consorts on n’a rarement entendu mieux. Comble de bonheur, Megafauna est une machine de guerre sur scène grâce à une réelle maîtrise des instruments et à trois personnalités passionnantes à voir jouer. Que ce soit Dani, non dénuée de charme, qui torture sa guitare tout en chantant presque comme Björk, Will qui remporte haut la main le prix de meilleur sosie de Dave Grohl ou Cameron qui détruit littéralement sa batterie à chaque session, le trio mérite d’être connu.
Pour ce qui est des morceaux de ce premier album, c’est impeccable. Comment ne pas fondre dès les premières notes de "Hug from a robot" et son riff à couper le souffle ? On dénote une puissance insoupçonnée et surtout une fougue inspirée. La structure est d’emblée complexe et ne s’arrête pas au simple couplet / refrain. On y trouve des détails, des breaks et un son de manière générale très éloigné des grosses productions actuelles. Il y a même un côté jazzy sur certains passages de "Machines in the sky".
Puisque rien n’est jamais en dessous sur ce premier jet, signalons tout de même le subtil "Warm house", l’enragé et carrément punk "Wiretrappers" (avec break 70’s au milieu, bin voyons), le très nirvanesque "Canada", le math rock de "Speck" et plein d’autres moments pleins de surprises frénétiques. A ne manquer sous aucun prétexte, sous faute de rater le train.
En bref : un premier album de rock 100 % indépendant en provenance d’Austin fait de rage et d’accalmies. Le terme power trio n’a jamais aussi bien porté son nom. Amen.
Info : à noter que le groupe jouera ce jeudi 22 septembre au St Ex de Bordeaux pour 6 petits euros avec General Bye Bye et SWY en première partie.
Le Bandcamp et l’album en streaming intégral :
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