Si vous ne le connaissez encore pas, il est grand temps de faire la connaissance de l’allemand Paul Kalkbrenner, un sacré personnage. Véritable héros de la techno berlinoise, on lui doit notamment ce film et ce disque, Berlin Calling, dans lequel il joue le (son) rôle d’un dj à succès tombant dans la drogue et qui a du mal à finir son album, qui doit être une pure tuerie électronique. L’album qui en a découlé a été salué par tous, et depuis on lui prête le statut de gourou, ou encore de porte parole d’un mouvement très allemand de type deep techno, que Dave m’arrête si je dis des conneries. Toujours est-il que plusieurs années plus tard sort chez Rough Trade (déjà versés dans l’électronique avec Pantha Du Prince) ce Icke Wieder aux allures d’outsiders, dur de faire mieux que le premier appel.
Traduction du titre du disque : "Encore moi". Effectivement, c’est encore lui. Toujours sous le logiciel Ableton live, toujours très simplement, assez old school finalement, la musique de Paul Kalkbrenner est très profonde, mélodique et mélancolique. Ca n’est pas complètement minimal, mais pas dépouillé non plus. Un peu house parfois dance, mais toujours très élégant. Et on oublierait presque de le dire, c’est très dansant, un dance-floor et c’est parti.
Le premier titre à attirer l’attention c’est "Gutes nitzwerk", parfaitement représentatif de la patte Kaklbrenner. Juste en suivant vient "Jestruepp" aux basses ultra deep. C’est l’un des meilleurs moments de ce disque de dix titres pour soixante minutes de trip à apprécier au casque en déambulant dans les rues, à son rythme. Si j’ai accroché à ce disque c’est aussi pour son âme pop et accessible. Pas besoin d’avoir un bac +5 en électro pour adhérer, Kaklbrenner est universel. C’est cependant très répétitif, et certains s’ennuieront sur la longueur, surtout sur la deuxième partie du disque. Heureusement, "Der breuzen" vient conclure en beauté ce disque qui pourrait être de l’été.
En bref : nouveau disque de deep techno allemande par l’un de ses fers de lance. Pas parfait mais d’une simplicité fédératrice.
Le site officiel
"Jestruepp" :
Traduction du titre du disque : "Encore moi". Effectivement, c’est encore lui. Toujours sous le logiciel Ableton live, toujours très simplement, assez old school finalement, la musique de Paul Kalkbrenner est très profonde, mélodique et mélancolique. Ca n’est pas complètement minimal, mais pas dépouillé non plus. Un peu house parfois dance, mais toujours très élégant. Et on oublierait presque de le dire, c’est très dansant, un dance-floor et c’est parti.
Le premier titre à attirer l’attention c’est "Gutes nitzwerk", parfaitement représentatif de la patte Kaklbrenner. Juste en suivant vient "Jestruepp" aux basses ultra deep. C’est l’un des meilleurs moments de ce disque de dix titres pour soixante minutes de trip à apprécier au casque en déambulant dans les rues, à son rythme. Si j’ai accroché à ce disque c’est aussi pour son âme pop et accessible. Pas besoin d’avoir un bac +5 en électro pour adhérer, Kaklbrenner est universel. C’est cependant très répétitif, et certains s’ennuieront sur la longueur, surtout sur la deuxième partie du disque. Heureusement, "Der breuzen" vient conclure en beauté ce disque qui pourrait être de l’été.
En bref : nouveau disque de deep techno allemande par l’un de ses fers de lance. Pas parfait mais d’une simplicité fédératrice.
Le site officiel
"Jestruepp" :
1 Comment:
Je ne pense pas qu'on puisse vraiment apprécier Icke Wieder dans un casque mais bien en LIVE où ses représentations sont vraiment énormes.
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