Toujours cette sensation de plénitude dans la musique de Real Estate. Insensibles aux sirènes du mainstream, Martin Courtney et ses acolytes doivent sûrement vivre sur une autre planète. À moins que les paysages du New Jersey n’aient un perpétuel effet exaltant sur leurs compositions. Car, c’est toujours dans un registre enjoué et ensoleillé que s’évertue le quatuor. Pas la moindre once de déprime ou de spleen. Ce nouvel effort semble pourtant plus produit que son prédécesseur qui donnait la délicieuse sensation d’émaner d’une vieille radio de plagiste. N’en déplaise à certains, le quatuor prouve, une fois de plus, qu’il sait faire de la bonne musique, désormais plus pop que lo-fi. Et ce, avec son apparente simplicité dénuée d’emphase.
Avec Days, leur collection de chansons pop s’agrandit de dix nouvelles compositions en mid-tempo. L’introductif "Days" et "Green Aisles" nous confirment que les guitares n’ont rien perdu de leur symbiose. Les arpèges entremêlés de solis langoureux ont un effet addictif immédiat. "It’s Real" surenchérit avec sa rythmique appuyée, sa ligne de basse véloce et ses chœurs épiques. On tient là un des singles de l'album, s'il en faut un. Nos écoutilles en redemandent. La suite n’est qu’une succession de ravissements sans interruption. "Out of tune" tire son épingle du jeu grâce à l’aisance de Matthew Mondanile qui achève le morceau sur des effusions de couleur. Et quand vient la fin, non pas de l’été mais de ce disque, Real Estate nous gratifie d’un final honorable. Pas de solos heavy ni de montée du style post-rock, juste quelques minutes épiques où la batterie et le gimmick de basse intensifient la rythmique comme un ultime jam en guise de remerciement. On apprécie.
En bref : Real Estate franchit le cap du deuxième album avec brio et continue de diffuser sa bonhomie rayonnante. De quoi transformer votre platine en toaster gorgé de soleil du New Jersey.
A lire aussi : Real Estate - S/t (2009) et le projet solo de Matthew Mondanile : Ducktails - III : Arcade Dynamics (2011)
Avec Days, leur collection de chansons pop s’agrandit de dix nouvelles compositions en mid-tempo. L’introductif "Days" et "Green Aisles" nous confirment que les guitares n’ont rien perdu de leur symbiose. Les arpèges entremêlés de solis langoureux ont un effet addictif immédiat. "It’s Real" surenchérit avec sa rythmique appuyée, sa ligne de basse véloce et ses chœurs épiques. On tient là un des singles de l'album, s'il en faut un. Nos écoutilles en redemandent. La suite n’est qu’une succession de ravissements sans interruption. "Out of tune" tire son épingle du jeu grâce à l’aisance de Matthew Mondanile qui achève le morceau sur des effusions de couleur. Et quand vient la fin, non pas de l’été mais de ce disque, Real Estate nous gratifie d’un final honorable. Pas de solos heavy ni de montée du style post-rock, juste quelques minutes épiques où la batterie et le gimmick de basse intensifient la rythmique comme un ultime jam en guise de remerciement. On apprécie.
En bref : Real Estate franchit le cap du deuxième album avec brio et continue de diffuser sa bonhomie rayonnante. De quoi transformer votre platine en toaster gorgé de soleil du New Jersey.
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