Adeptes des groupes au nom à rallonge bonsoir! SSLYBY pour faire plus court est un tout petit groupe (tout juste 3 albums au compteur en dix ans de carrière) qui n’a pourtant pas oublié d’être prolifique à la maison. Ainsi sortait l’année dernière ce double vinyle de faces B et autres raretés comme il est bon de les appeler. Soit 26 morceaux de pop indé sortis de la manche qui - il faut le dire - surpassent en qualité ce que l’on avait l’habitude de retrouver sur les "vrais" albums du groupe du Missouri. Un cadeau pour les fans, une porte d’entrée de haut standing pour les non initiés.
Peu connaissent SSLYBY (en référence à l’ancien président russe on s’en doute). C’es pourtant un groupe très intéressant qui peut se targuer de compter au moins trois songwritters en son sein, dont Philipp Dickey et John Cardwell, têtes pensantes de cette bande de quatre amis. Comme beaucoup de zicos passionnés par le matos d’enregistrement, ils prennent soin de retranscrire ici dans le gatefold du disque les dates et conditions d’enregistrement. Et l’originalité de cet objet est que les titres ont été classés par ordre chronologique de confection. Autant dire que cela va de la chambre de la mère de Phil en 2002 jusqu’à des studios plus cossus en 2009. Et que le son s’en ressent.
A l’origine, un "tape club" c’est ça, une compilation sur cassette pour remercier les fans. Ceux de SSLYBY sont peu nombreux mais au combien fidèles. Fidèles à ce sonwritting qui emprunte autant à Elliott Smith qu’à Wilco, en passant par Pavement. Le pari est risqué pour un si jeune groupe, le risque de livrer un disque inégal est fort. Mais ça marche. Très bien même.
On suit donc l’évolution en commençant par "The cloud and the pebble", véritable douceur pop lo-fi avec arpèges délicats, douceur de la voix et harmonies Beach Boysiennes. Un tube de poche tout comme "Let’s get tired". Puis les magnifiques "Sweet owl" et "Spinning sea" où l’on croirait vraiment entendre les enregistrements du jeune Elliott Smith période Roman Candle. Le son lo-fi que l’on retrouvait dans le premier album Bloom du groupe. Des ballades au coin du feu à la gratte sèche qui semblent sortir du chapeau d’un magicien imaginaire.
Puis ça devient électrique ("Lower the gas pricies, Howard Johnson"), tubulaire encore ("Coming through", "Dear right") et même dépareillé sur "Cardinal rules" un poil trop moderne pour eux apparemment. Seul "Yellow missing signs" présente une production aux gimmicks très MGMT qui passent. Une publicité télé en puissance, et quoi qu’on en dise une ritournelle qui reste très longtemps dans la tête.
En bref : véritable documentaire de chutes sur un groupe on ne peut plus marginal et indépendant, Tape Club est un petit cadeau de pop lo-fi qu’on aurait tort de se refuser.
Le site officiel et le Bandcamp
D’un extrême à l’autre, "The cloud and the pebble" et "Yellow missing signs" :
L’album en écoute :
Peu connaissent SSLYBY (en référence à l’ancien président russe on s’en doute). C’es pourtant un groupe très intéressant qui peut se targuer de compter au moins trois songwritters en son sein, dont Philipp Dickey et John Cardwell, têtes pensantes de cette bande de quatre amis. Comme beaucoup de zicos passionnés par le matos d’enregistrement, ils prennent soin de retranscrire ici dans le gatefold du disque les dates et conditions d’enregistrement. Et l’originalité de cet objet est que les titres ont été classés par ordre chronologique de confection. Autant dire que cela va de la chambre de la mère de Phil en 2002 jusqu’à des studios plus cossus en 2009. Et que le son s’en ressent.
A l’origine, un "tape club" c’est ça, une compilation sur cassette pour remercier les fans. Ceux de SSLYBY sont peu nombreux mais au combien fidèles. Fidèles à ce sonwritting qui emprunte autant à Elliott Smith qu’à Wilco, en passant par Pavement. Le pari est risqué pour un si jeune groupe, le risque de livrer un disque inégal est fort. Mais ça marche. Très bien même.
On suit donc l’évolution en commençant par "The cloud and the pebble", véritable douceur pop lo-fi avec arpèges délicats, douceur de la voix et harmonies Beach Boysiennes. Un tube de poche tout comme "Let’s get tired". Puis les magnifiques "Sweet owl" et "Spinning sea" où l’on croirait vraiment entendre les enregistrements du jeune Elliott Smith période Roman Candle. Le son lo-fi que l’on retrouvait dans le premier album Bloom du groupe. Des ballades au coin du feu à la gratte sèche qui semblent sortir du chapeau d’un magicien imaginaire.
Puis ça devient électrique ("Lower the gas pricies, Howard Johnson"), tubulaire encore ("Coming through", "Dear right") et même dépareillé sur "Cardinal rules" un poil trop moderne pour eux apparemment. Seul "Yellow missing signs" présente une production aux gimmicks très MGMT qui passent. Une publicité télé en puissance, et quoi qu’on en dise une ritournelle qui reste très longtemps dans la tête.
En bref : véritable documentaire de chutes sur un groupe on ne peut plus marginal et indépendant, Tape Club est un petit cadeau de pop lo-fi qu’on aurait tort de se refuser.
Le site officiel et le Bandcamp
D’un extrême à l’autre, "The cloud and the pebble" et "Yellow missing signs" :
L’album en écoute :
1 Comment:
Et encore une pochette noir & blanc !
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